la lettre de Guy CAILLEAU

UN CLOU CHASSE L'AUTRE

DEUX PRESIDENTS IDENTIQUES

 

 

 

1

-Le quinquennat de Nicolas Sarkozy s'est achevé en 2012.   La crise a incontestablement marqué ce mandat . Élu en 2007 sur le thème de la rupture,  il est entré à l'Élysée en réformateur énergique et volontaire. La crise l'a transformé en pompier.  Nicolas Sarkozy avait beaucoup promis et soulevé un grand espoir de changement. Cinq ans après, les Français ont dressé  un bilan sévère de ses actions et  ses adversaires présentent son bilan comme « son boulet   

Longtemps, Nicolas Sarkozy a fait de la vitesse sa marque de fabrique et sa méthode d'action. Son tempérament jumelé à l'attente soulevée par son élection en 2007, le besoin de réformes l'y poussaient. Il à mené son action à un rythme intense, qui n'a pas faibli pendant ces cinq années, malgré la crise. Il était à la foi, Président,  premier ministre; puis tous les ministres à la fois.

En même temps que le rythme d'action a été élevé pendant tout le mandat, la cohérence de la réforme   a faibli progressivement :

A l'heure du bilan, une part importante de ces mesures ne sont finalement pas réalisées. Ainsi, un peu plus d'un quart des mesures sont inachevées – c'est-à-dire qu'elles ont connu un début de mise en œuvre qui n'est pas allé au bout avant la fin du mandat :

ce sont majoritairement les promesses de campagne du candidat de 2007 qui n'ont pu être conduites à bien. Pour autant, 7 mesures « abandonnées » sur 10 sont des promesses du candidat de 2007 : le manque de résultats concrets ressenti par un grand nombre de Français à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy tient tout entier dans ce chiffre.

 

Sur le front des finances publiques, s’il va sans dire que ni Nicolas Sarkozy ni le gouvernement ne sont responsables de la crise et de ses conséquences, il faut bien convenir que trop peu à été entrepris et réalisé.   Il ne s’est tout simplement pas attaqué à la seule mesure à prendre dans un contexte tendu, la baisse de la dépense publique.

De même sur l'emploi, qui perd un point en un an et demi, si le chômage reste la première préoccupation des Français et si les résultats ne sont guère au rendez-vous, l'exécutif a déployé l'essentiel de son dispositif et a géré en attendant une éclaircie qui n'est pas venue.

 

 

2

-Le quinquennat de François HOLLANDE  a commencé en 2012.   La crise va incontestablement marquer ce mandat . Élu en 2012 sur le thème de la rupture des années SARKO,  il est entré à l'Élysée en réformateur énergique et volontaire avec 60 propositions pour la France. La crise va-t-elle le transformer en pompier à son tour?  François HOLLANDE avait beaucoup promis et soulevé un grand espoir de changement. Cinq ans après, les Français  dresseront  un bilan sévère de ses actions et  ses adversaires présenteront son bilan comme « son boulet.  

 

Deux Présidents identiques par leurs promesses, deux hommes certainement sincères et ayant au corps l’esprit du pays et le désir de faire le mieux pour lui. Mais deux hommes qui une fois aux responsabilités ne se sont pas rendu compte du décalage qu’il y a entre la fonction et les préoccupations des français confrontés tous les jours aux réalités de leur vie.

La principale crainte des français c’est le chômage,  les retraites et leur possibilité de régler leurs factures sans avoir recours à des artifices bancaires qui les plongent encore plus dans la précarité. 

 

Mais les élus de la nation sont  eux plus préoccupés à préserver leurs petits intérêts personnels en retardant, voire abandonnant, l’une des promesses de campagne du candidat HOLLANDE, le non cumul des mandats. Et paradoxalement se sont les élus socialistes qui freinent le plus fort.

 

Sarko s’était augmenté dès son arrivée à l’Elysée, Hollande à diminué son salaire et celui des ministres. C’est bien l’équilibre est rétabli!  Mais au delà de ce gadget destiné à envoyer un signal de justice aux électeurs socialistes , cette mesurettes ne réglera pas pour autant nos problèmes .

La retraite, il faudra y passer c’est indubitable, on ne peux continuer à creuser le déficit éternellement au risque d’abandonner notre système. Mais la solidarité à ses limites. Enfant j’ai le souvenir de nos parents qui ne pouvaient partir, pour la plupart, en retraite avant l’âge de 65 ans, la durée de vie était plus réduite, la gauche avait précédemment décidé que la retraite serait prise à 60 ans, tous ont applaudis. Puis est arrivée la crise, elle a bon dos celle là, il fallait revenir à un âge de départ plus reculé soit 61 ans , 62 ans  selon les années de naissance . Et à nouveau il faut revoir la copie, il n’y aurait plus assez d’argent pour régler nos pension d’ici 6 à 8 ans.

 

Prenons un cas concret: Un retraité, ouvrier  ayant passé 15 ans au chômage dans les dernières années de son activité et parti en retraite depuis 15 ans perçoit , tous régimes confondus complémentaire, Sécurité sociale, Régimes particuliers…1500€ mensuel environ.

Un cadre ayant travaillé 20 ans dans la fonction publique, 24 ans dans le privé comme cadre supérieur d’entreprise ou dirigeant de société, part à la retraite avec 1200€ à peine.  Nous avons bien progressé n’est-ce pas?

 

Tous deux ont cotisé pendant 44 ans pour ce résultat, alors je fais la proposition suivante, pourquoi ne pas ouvrir, dés le début de l’activité professionnelle un compte sur lequel serait déposé les cotisations versées durant toute la vie professionnelle , compte qui serait personnel mais sur lequel il ne pourrait pas être opéré de retrait avant la prise effective de retraite et qui pourrait rapporter des intérêt même  modiques, intérêts sur lesquels l’Etat pourrait prélever tous les ans une part raisonnable sans altérer le capital. Ce serait une bonne façon de prévoir l’avenir et éviterait que les mutuelles complémentaires, les caisses de prévoyances et autres organismes pompeurs de sang, dépensent notre argent dans des spots publicitaires pour vanter leurs mérites, tous cet argent inutilement dépensé en pure perte pour nous serait bien mieux dans nos poches. C’est cela la justice sociale. Ajoutons à cela que les dépenses de fonctionnement occasionnées par tous ces organismes peuplés de ronds de cuir serait inutile et leur personnel pourrait être reclassé à des postes de responsabilité.

Peut être suis-je un doux rêveur, mais ce n’est pas en continuant à se renvoyer la responsabilité des crises qu’on sortira notre pays de la situation ou il a été placé depuis des décennies par ceux qui prétendent diriger notre avenir.

La France est orpheline d’homme d’Etat digne de ce nom, aucun à ce jour n’a la stature qui permettrait de faire l’union sur un projet politique dont nos dirigeants actuels sont bien démunis.

Sitôt battu aux élections Présidentielles, la droite se divise et se bat en public, sans vergogne et au mépris de ses soutiens, la gauche arrivée au pouvoir fait un pas en avant et deux en arrière.

Un président chasse l’autre et veut marquer de son empreinte  son passage, peu importe s’il doit être battu au bout de son mandat, seul compte l’instant présent, j’y suis pour cinq ans j’en profite.

 Après mois le déluge.

Que se soit SARKOZY ou HOLLANDE, tous deux ont connu des envolées spectaculaires dans les sondages et tous deux ont chuté au plus profond des abimes journalistiques. L’un a fait la guerre en LYBIE, l’autre intervient au MALY . Chacun semble vouloir marquer l’autre à la culotte. Je me souviens de la couverture d’un hebdomadaire politique, il y a quelques année, ou SRAKOZY et HOLLANDE posaient cote à cote et l’article les accompagnant faisait un parallèle entre les deux hommes, rien à changé, on prend les mêmes et on recommence.

 

Un an après sa défaite, SARKO annonce que s’il le fallait il reviendrait, par devoir plutôt que par conviction. Pour qui se prend t-il?

Certes nous n’avons pas élu le meilleurs mais ne reprenons pas le pire. Il est temps que nous soyons responsable et que nous confions nos intérêts  à des gens qui sauront, au-delà des clivages politique, redonner à la France  sa place dans le monde et mettre de l’ordre dans cette gabegie intérieure qui nous ronge et nous fait stagner, Il y en a je le sais.

Si nous ne réagissons pas vite dans quelques années? la France sera devenue le parc  d’acclimatation de l’Europe. Nous serons visité comme les derniers descendants d’une espèce en voie de disparition, un grillage ceinturera notre belle nation pour éviter que nous ne nous échappions afin de ne pas contaminer l’extérieur. J’exagère juste un peu.

Alors redressons la tête, redevenons fiers d’être français et mettons nous au travail, ce n’est pas avec 30 ou 35 heures de travail par semaine  qu’on peut faire avancer un pays, les anglais l’on bien compris eux qui travaillent 48 heures;

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt disait mon père, et quand je vois nos jeunes, mariés ou en couple, parents, au chômage, se lever en début d’après midi pour se caler devant leur console vidéo, principal achat dans le couple, pour passer des heures entières à jouer, je ne sais pas si l’avenir de la France n’est pas compromis. J’ose espérer que non , j’oses penser qu’ils vont se ressaisir et faire entendre leur voie autrement.

Je suis par nature optimiste alors oui je crois en leur avenir, oui je crois que les choses vont avancer dans la bonne direction, il reste encore beaucoup de chemin pour cela, nos ainés l’ont fait ,nous l’avons fait, ils le ferons à leur tour.

Nous pouvons à présent passer le témoin, agissons pour que les politiques en fasse autant et tout ira un peu mieux dans le meilleurs des mondes.

 

13 MARS 2013

 

 

 

 

 

 



13/03/2013
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