POESIE
L’actualité, grâce à la télévision continue de m’inspirer, malgré le sentiment que je ressent face à l’absurdité de ma condition actuelle, je suis toujours aussi révolté par la bêtise humaine:
LE VOILE DE LA TERREUR
Cachée sous un long voile Le voile qui tout à l’heure
On ne voit que ses yeux Vous mettrai hors du temps
Dans une immense toile Sera votre bonheur
Et qui fait des envieux Si vous l’ôtez à temps
La femme qui passait Point besoin d’une loi
Toute de noire vêtue Votée au parlement
Femme qui inquiétait Pour cultiver la foi
En traversant la rue Quel que soit le croyant
Qui est elle sous son voile Avec un peu d’amour
Inaccessible au yeux Avec quelques présents
Des passants qui détaillent Vous pouvez pour toujours
D’un air soupçonneux Vivre parmi ces gens
Un frère ou un mari Alors levez la tête
Impose, au nom d’Alla Battez vous bravement
A la femme qui subie Car jamais le prophète
Des ordres renégats N’en a demandé tant
Restez des femmes libres Et vous serez des femmes
Dignes d’un Etat de droit Des sœurs, des mamans
Retirez, soyez vives Qui transmettent la flamme
Cette horrible BURKA A vos petits enfants
Vous serez de la sorte Dites leur, tête haute
Libre de votre pensée Avec humilité
Chassez donc ces cloportes Que l’on peut être apôtre
Qui vous ont humiliées Sans être résignées.
9 MAI 2010
CONSEIL DIVIN
Les dieux se sont unis
Ils ont tenu conseil
Rassemblés, ils ont mis
Leurs différences en veille
En grand conseil ils sont
Rassemblés tout la haut
Pour tirer les leçons
Et laver tous les maux
Quels que soient leurs chemins
La planète est en feux
Ils avaient de leurs mains
Crée un monde heureux
Mais le Diable, SATAN
Toutes forces du mal
Face à ces incroyants
A tuer vaille que vaille
Ils parlèrent longtemps
A la fin ils se tuent
Ecrasés par les ans
Ils s’avouèrent vaincus
10 08 10
MYSTERE
Mystère de la transparence
Et secret de la lune
Changer les apparences
Pour n’en garder aucune
Ne pas émettre la lumière
Mais persister dans sa lueur
Pour relayer l’astre solaire
Jetant des rayons de chaleur
Mais il est un point sur lequel
Sa lueur vient du fond des nuits
Et que la lune parachève
Alors que le soleil luit
Quant l’obscurité est épaisse
Elle devient le repaire de ceux
Qui perdus, le cœur en détresse
Cherchent à trouver d’autres cieux
Si le feu de ton grand soleil
Se nourri des lueurs de lune
Toi et moi ferons des merveilles
Dont nous ne jetterons aucune
Le soleil et sa rayonnance
S’alimente des lueurs du soir
Que la lune, dans sa transparence
Lui apporte en quête d’espoir
Toi et moi formons ces deux astres
Séparés mais toujours unis
Recollant, après le désastre
Les nouveaux pas de notre vie
12 février 2011
SIX MOIS
C’est la fin de l’été
Après des mois passés
A t’écrire tous les jours
Répétant mon amour
Six mous de solitude
Aucune certitude
Rien pour faire espérer
Voir les choses changer
Cette période dure
Nous, a comme une armure
Renforcé, toi et moi
Battant comme autrefois
C’est un électrochoc
Qui fait de nous un roc
Et qui t’as réveillée
De la torpeur passée
Nous en avions souffert
Depuis tu as su faire
Ton deuil des années
Qui t’avaient terrassées
Nous en sommes plus fort
Et nous aimons encore
Alors prenons le temps
Et vivons à présent
Il nous reste des beaux jours
Pour conjuguer l’amour
22:09:10
PEAU NEUVE
On repeint les parloirs
Il n’est jamais trop tard
Ces petits bouts de pièces
Où les amours renaissent
Pas plus grand qu’un carton
Mais plus haut de plafond
Ce tout petit réduit
Chasse bien des soucis
La fenêtre qui laisse
S’insinuer les promesses
Et qui nous fait rêver
D’air et de liberté
On y va en tremblant
Et ressort en pleurant
En tremblant de bonheur
Et pleurant de malheur
Qui nous a condamné
A être emprisonné
n’ayant que ce couloir
Pour conjuguer l’espoir
Quant nous sommes à deux
Dans ce tout petit lieu
La terre peut s’arrêter
Un moment de tourner
Le temps est suspendu
Les heures n’avancent plus
Puis la sirène vient
Nous éparer les mains
Nos bouches désunies
Se murmurent MERCI
Attendant le prochain
Parloir pour être bien.
23/09/10
LA CRUCIFIEE
Et Jésus avait été une femme
L’aurait on mise sur la croix
L’aurait on clouée corps et âme
Et laisser agoniser là.
Exposée aux regards immondes
Des soldats et du peuple en cris
Venu de cent lieux à la ronde
Pour assister à l’agonie
Crucifiée, toute dévêtue
Ecartée sur la croix de bois
Aurait on cachée sa vertu
Pour apaiser son désarroi
Je suis sur qu’on l’aurait laissée
Plantée là, près de l’olivier
Aux regards des autres exposée
Sachant qu’elle serait humiliée
Sous la terre l’aurait on couchée
Sans linceul, sans drap protecteur
Comme un sac qu’on vient de jeter
Espérant chasser le malheur.
Et à l’aube du troisième jour
Pas un seul ne serait venu
Lui prodiguer un peu d’amour
Accompagnant son âme aux nues
Pas un mot n’aurait dans l’histoire
Fait état de ce mauvais drame
Qui voulez vous bien qui eu pu croire
Que le Christ ai été une femme.
LA FOLIE DU MONDE
Les gens sont ils devenus fou
Une femme torture son mari
L’humiliant, le rouant de coups
Ruinant l’amour d’une vie
A cent lieux de ce drame la
Une mère, un peu dérangée
D’un mauvais geste commettra
L’infanticide qui va la mener
En prison ou à l’internat.
Puis ce sont des enfants congelés
Innocents et à peine au monde
Que l’on va bientôt retrouver
À Paris ou au bout du monde.
Des gamins juste dé langés
Jouent les durs au sein des cités
Et se tuent croyant gouverner
Un milieu qui s’est liquéfié.
Dans une cave une femme est brulée
Car elle refusait de l’aimer.
Bien plus loin une autre est fouettée
Attendant d’être lapidée.
Voyez vous une once d’espoir?
Avez-vous la fin de l’histoire
Qui chasserait nos idées noires
Et protégerait nos mémoires.
Que faisons nous à nos enfants
Quel avenir leur laisserons nous
Pourrons nous arrêter à temps
La violence et les mauvais coups
Je ne sais si demain sera
Le progrès ou bien le trépas
Mais je sais que l’on se battra
Pour qu’on ne puisse en rester là.
Aimez vous disait le prophète
Prenez soin de votre bonheur
Je vous dis, modeste poète
Essayez d’ouvrir votre cœur.
27 08 2010
DE LA SOURCE A LA MER
Juste un long filet d’eau
Echappé d’un roseau
Ruisselet qui grossi
Parcourant à l’envie
La campagne profonde
Sur des lieux , à la ronde.
Par encore un ruisseau
Mais le sera bientôt
Car la nature si belle
Sur son cours se démêle
Pour lui offrir un lit
Qu’il gardera pour lui
Plus il avancera
Plus il se gonflera
Il deviendra rivière
Et se laissera faire
Pour terminer en fleuve
Après bien des épreuves
Se jetant d’un air fier
Dans les eaux de la mer.
14 8 2010
A VINCI
Qui est Mona Lisa
Ca je ne le sais pas
Est-ce une grande dame
Ou une courtisane
Une fille de joie
Qu’il a payé pour ça
Qui est ce sourire d’ange
Et ce regard étrange
Est-ce que par hasard
Se serait Léonard
Ce peintre de géni
Qui serait peint ainsi
Une femme ou un homme
Je ne sais pas en somme
Et c’est bien mieux ainsi
Qu’il ai gardé pour lui
Ce qui l’a inspiré
Pendant qu’il peignait
Car depuis des années
Ils se sont bousculés
En immenses parterres
Pour percer ce mystère
14 et 15 8 2010
CORRIDA
Un taureau vient de se venger
Dans l’arène il a triomphé
Du pantin qui l’avait blessé
Nez soufflant et naseaux rageurs
De la lame il vit la lueur
Destinée à frapper son cœur
Alors dans un geste de rage
Il fonça sur le personnage
Et visa le fier visage
Un bruit sourd et l’homme vola
Dans les airs, puis il retomba
Sur le sol et ne bougea pas
Le public criait des olé
D’un même élan l’avait gracié
Mais sa mort n’est que retardée
Car demain ,ou un jour prochain
Il y aura un nouveau pantin
Pour frapper encore de la main
Mais ce jour il n’est pas heureux
Car c’est lui qui mérite, au mieux
En cadeau les oreilles et la queue.
25 8 10
FOOT
800 millions par mois
Que ferais je de ça
Autant d’argent gagné
Un ballon dans les pieds
De qui se moque t-on?
Que devient la passion?
Et malgré tout cela
On ne s’entraine pas
Sait tu « joueur illustre »
Que pour beaucoup de rustres
La vie ne suffit pas
Pour gagner tant que ça
Et toi qui les évite
En écoutant tes disques
Les oreilles bouchées
Et les yeux bien cachés
Toi qui est à l’écart
Tant qu’il n’est pas trop tard
Pense à tes supporters
C’est ton seul repaire
Donne leurs le bonheur
En jouant avec ton cœur
Entre sur le terrain
Salut les de la main
Car gagné ou perdu
Ils n’en veulent pas plus
28 08 10
POEME A DOUBLE SENS
Un dauphin tremblotant
Rencontra une raie
Et la raie s’écartant
Une moule apparait
Un beau et long poisson
Presqu’un serpent de mer
Écartant le cresson
Pénétra le cratère
Pris dans le coquillage
La moule rétractée
Attendait, pas très sage
Se laissant posséder
Plus haut le dauphin bleu
Poursuivait sa besogne
Excitant pour le mieux
Le joyau qui se donne
Tous étaient attroupés
Sur ce corps de sirène
Sur le dos allongée
Pour soulager sa peine
Mie femme, mie poisson
Elle voulait le bonheur
Elle voulait la passion
Et attendait son heure
8 08 10
TROP COURT
Quant je vins à la vie
Tu étais déjà grand
Quant j’étais tout petit
Tu étais un géant
Les années ont passées
Peu à peu j’ai grandis
De semaines en journées
Je me suis affranchi
Que te dire aujourd’hui
Allongé sur ton lit
Ton corps trop amaigri
D’où s’échappe ta vie
commentaires:
1986
Hôpital de l’Hôtel Dieu PARIS un soir, sans doute le dernier ou je venais rendre une ultime visite à ce père qui partait trop jeune et trop vite sans que je ne puisse rien faire pour retarder l’instant fatidique.
Je n’ai jamais pu finir ce début de poèmes qui restera inachevé comme une plaie béante dans mon cœur.
Devant la mort qui arrive on ne peut que maudire l’absurdité des hommes qui passent leur trop courte vie sur cette terre à se déchirer et se combattre au nom de la religion, l’argent et surtout la bêtise.
Sache que depuis cette stupide date ou tu as quitté la terre des hommes, il n’est pas une journée ou mes pensées n’aillent vers toi, permet moi de poursuivre le dialogue en attendant d’être à nouveau réunis ; je t’entends déjà me dire : le plus tard possible mon fils.
Repose en paix et veille sur nous du haut de ton paradis que je t’espère heureux.
BALLADE CHARNELLE
Je parcours lentement les chemins de ton corps
Savourant calmement ce fabuleux trésor
Je suis ce vagabond, éternel découvreur
Qui de bosses en wallons découvre avec bonheur
Tous les trésors cachés que tu as dévoilée
Mes yeux émerveillés n’en sont pas rassasiés
Qu’il est doux d’effleurer tes mamelons laiteux
De parfois m’arrêter dans ce qui fait leur creux
Que j’aime profiter du sillon qui conduit
Sans me précipiter à ta source de vie
Quant mes mains assouvies sur le dos te caressent
Et que pleine d’envie se posent sur tes fesses
Et quant mes doigts te touchent, caressant ton visage
S’attardent sur ta bouche, dans un heureux présage
Tu es femme il est vrai, tu es ma douce amie
Celle pour qui je voudrai créer un paradis
Tu es l’amour fait vie, ma passion de toujours
Tu es celle que la vie m’a donnée pour toujours
Je t’écris ce poème
Qui parcoure ton corps
Pour te dire que je t’aime
Et t’aimerai encore.
MAI 2010
PEINTURE
Le chevalet est planté la
La toile blanche est sans éclats
Sous tes doigts elle s’animera
Et d’elle un tableau surgira
Tu as préparé tes couleurs
Cherchée le dessin le meilleur
Qui prendra forme tout à l’heure
Et te conduira au bonheur
Eléphant, tigre, ou bien chat
Ce sera ce que tu voudra
A ton rythme tu le peindra
Entre deux, le couvrant d’un drap
Pas question, tant qu’il est en cours
De montrer ce qu’au jour le jour
Tu prépare avec tant d’amour
Et c’est ainsi depuis toujours
Puis un jour, enfin terminé
Tu l’expose à la maisonnée
Et nous en sommes émerveillés
Par ton art tu t’es exprimée.
2 08 10
D’UN MARTINET A L’AUTRE
Que font les martinets
L’oiseau ou l’instrument
Lequel fait plus d’effet
Quand il vole en sifflant ?
Le premier sur la main
Se pose s’amusant
Le second de la main
Claque sévèrement
Le premier est muet
Et vole un peu pressé
Le second fait des rais
En donnant la fessée
L’oiseau est si joli
S’élevant dans les airs
Le martinet punit
En claquant le derrière
L’oiseau va immigrer
Au début de l’hiver
L’autre ici va rester
Pour apaiser les nerfs
Pourtant ce sont les mêmes
Ecrits sur du papier
Je suis sur que tu aime
Ce que j’ai raconté
LE CŒUR
Un cœur par création
Un cœur obligation
Un cœur fait pour aimer
Ou pour cauchemarder
Un cœur, un simple organe
De détresse ou de charme
Une petite pompe
Qui toujours nous remonte
Un cœur, un bout de viande
Ce cœur qu’il faut défendre
Tout au long de sa vie
Quand il est affaibli,
Des attaques, des tumeurs
Invasions de virus
Qui font notre malheur
Et rodent toujours plus
Le cœur est régulier
Lorsque l’on vient au monde
C’est un grand horloger
Qui règne sur son monde
Ce corps humain sans règles
Qui lutte et se rebelle
Devient un cœur adulte
Un cœur qui sait s’ébattre
Toujours sourd aux insultes
Mais que l’amour exalte
Tout au long de la vie
Le cœur est notre ami
Alertant, c’est ainsi,
D’une douleur préventive
Ou pas toujours celui
Pris d’une douleur vive
Si tu l’as négligé
A lui de continuer
Aujourd’hui, c’est la vie
Qu’il vient te retirer
Nous laissant démunis
Au bout de tant d’années.
Le VAL 27 10 2011 et 26 05 2012
18 heures, Daniel vient de succomber d’un arrêt cardiaque, il allait avoir 66 ans, mettant un terme à 60 ans de complicité. Plus qu’un cousin ou petit cousin, il était pour moi le frère ainé qui m’a tant manqué. Son absence sera pour moi une plaie à jamais ouverte. Initiateur de mes premières expériences de la vie il aura toujours été présent à mes cotés, c’est pour me rapprocher de lui que j’ai quitté ma Sarthe d’origine pour venir m’installer dans le sud.
En arrivant la haut, Dany, n’oublie pas de dire à mon père qui t’aimait beaucoup, que je reste solide et assumerais encore ce pied de nez que la vie nous fait.
PASSER LE PAS.
J’ai écris ce poème en me servant de plusieurs citations populaires que vous reconnaitrez aisément,
Bonne lecture.
Il ne voulait plus être le DINDON
Pas plus que COPAIN COMME COCHON
Se sentait FRAIS COMME UN GARDON
A l’humeur GAIE COMME UN PINSON
En ce lieu RAVITALLE PAR LES CORBEAUX
Ou ils passent en volant SUR LE DOS
Être CONNU COMME LE LOUP BLANC
Ou bien manger DES ORTOLLANTS
Face aux GRENOUILLES DE BENITIER
Tout est ROUPIE DE SANSONNET
Elles pourraient bien se gausser
En poussant des CRIS D’EFFRAIE
Faire DES YEUX DE MERLANS FRITS
Dés demain il sera parti
Vivre SERRE COMME DES HUITRES
Et TOURNER sans cesse EN BOURRIQUE
En quittant ce PANIER DE CRABES
Il sera MUET COMME UNE CARPE
Et leurs LARMES DE CROCODILES
Que son ŒIL DE LINX très habile
Percevra au-delà des cils
Le fera partir plus tranquille
Elles pourront BAILLER AUX CORNEILLES
Rester à faire LE PIED DE GRUE
Attendant qu’il les appelle
Il ne les rappellera plus.
Il n’aura plus LA CHAIR DE POULE
En quittant ce lieu de maboulles
Ou deux femmes, épouse te sa mère
Lui faisait subir un calvaire.
Le val le 27 mai 2012
AVE MARIA
Ils l’on mis sur la croix
Pour condamner sa foi
Ils ont chanté leur joie
Au moment du trépas
Ils avaient vu en lui
Plus que leur ennemi
Lui ont ôté la vie
Dans un profond mépris
AVE MARIA
AU NOM D’ALLAH
Ils ont tué ton fils
Oui mais la mort du Christ
Ne leur a rien appris.
La terre est le théâtre
De guerres et de massacres
Ni trêve, ni entracte,
Quant l’un va, l’autre craque.
Au nom de tous les Dieux
Pour cacher leurs enjeux
Ils invoquent les cieux
Pour combattre encore mieux
AVE MARIA
AU NOM D’ALLAH
Ils ont tué ton fils
Oui mais la mort du Christ
Ne leur a rien appris.
A BEYROUT ou DAMAS
On sacrifie en masse
Hommes, femmes et enfants,
Sans aucun sentiments
Et quant on intervient
Qu’on se décide enfin
A battre le terrain
Il n’en ressort rien
AVE MARIA
AU NOM D’ALLAH
Ils ont tué ton fils
Oui mais la mort du Christ
Ne leur a rien appris.
Les grands se réunissent
Pour éditer la liste
Des états qui sévissent
A renfort de polices,
D’armées et de milices
Craignant bien qu’ils ne puissent
Et se rendent complices
En devenant autistes
AVE MARIA
AU NOM D’ALLAH
Ils ont tué ton fils
Oui mais la mort du Christ
Ne leur a rien appris.
Alors Vierge Marie
A genoux je supplie
De préserver ces vies
D’arrêter ce gâchis
Pour que tous les enfants
d ‘ISRAEL, du LIBAN,
De tous les continents
Puissent dormir en rêvant
AVE MARIA
Juste une fois
Pour un jour, pour une heure
Efface les malheurs
Pour créer le bonheur.
Le Val 29 septembre 2012
UN RIVAGE ENCHANTEUR
Sur la plage
Tu t’es laissée bercée
Sur le sable
Tu viens de t’allonger
Le zéphire
Peut être l’alizé
T’as fait rire
Quant il t’as retroussée
Le triangle
Qui cachait ta vertu
Aux trois angles
Par des cordons tenu
Me montrait
Sans que ti l’ai voulu
Juste un trait
Sans poils superflus
J’ai posé
Sur ton sexe rasé
Un baiser
Et u as écarter
Tes deux cuisses
Pour t’offrir un peu plus
Que je puisse
Boire au fruit défendu
J’ai glissé
ma langue insidieusement
Embrassé
Le bouton lentement
Et soudain
En haletant très fort
Sur tes mains
J’ai vu tout tes efforts
Le plaisir
Et monté de ton corps
Le décrire
Est pour moi un trésor.
Le Val le 6 septembre 2012
APRES TRENTE ANNEES
Il a pris son stylo
Elle s’est mise au piano
Trente ans avait passé
Ils se sont tant aimé
Elle à plaquée ses notes
Sur ses mots qui invoquent
La paix et l’amitié
L’amour qui les liait
Ils ont passé les ans
A rattraper le temps
Qui fuyait devant eux
Mais ils étaient heureux
A présent reposés
Ils se sont arrêtés
Pour retrouver tendresse
Respectant les promesses
Qu’ils avaient fait tous deux
Avant que d’être vieux
Promesse d’un amour
Qui fait rimer toujours
Promesses de jours heureux
En cheminant à deux.
LE LION
Le lion est en cage
Tapi derrière sa grille
Et si le lion enrage
Gare à ses yeux qui brillent
Le lion est en cage
Ne vous méprenez pas
Car ce n’est pas son âge
Qui l’a amené là
C’est la bêtise humaine
Qui l’a anéanti
Une chose est certaine
Il est là, et il vit
Car sous se paupières clauses
Ses yeux ne sont pas clos
Il étudie les choses
Pour bondir au plus tôt
L’inconscient à la robe
A cru le terrasser
En lui jetant l’éponge
Reniant son passé
Mais le lion est ainsi
Calme et parfois blessé
Et puis lorsqu’il surgit
Et qu’il est réveillé
Alors craint sa colère
Lentement mais surement
Il secoue dans les airs
Sa crinière face au vent
Puis sans qu’on s’y attende
Il s’ébroue lentement
Et sa griffe souvent tendre
Se rabat fortement.
11 4 2010
Et si Jésus avait été une femme
LE CAHIER
Sur mon cahier de punitions
j'ai d’abord écris mon prénom
puis j'y ai ajouté mon nom.
En voyant la page encore blanche
un frisson parcouru mes hanches
comme je frissonnais dimanche
lorsque tu m'a fait la promesse
de bien me faire rougir les fesses
afin d’apaiser ma détresse
Sur mon cahier de punitions
j'ai d’abord écris mon prénom
puis j'y ai ajouté mon nom.
J'ai senti au bas de l'échine
comme une ondulation divine
la caresse de la badine
rencontrant le bas de mes fesses
sans que les volées ne me blesse
mais assenées sans faiblesse
Sur mon cahier de punitions
j'ai d’abord écris mon prénom
puis j'y ai ajouté mon nom.
J'ai compris enfin le mystère
Le cette vision éphémère
Ta main fessant mon derrière
Car tu sais que c'est par plaisir
Que je t'offre pour mon avenir
Ces deux lobes qui te font frémir
Sur mon cahier de punitions
j'ai d’abord écris mon prénom
puis j'y ai ajouté mon nom.
Oui je suis pour toi la maîtresse
Femme transformée en déesse
De la fessée, grande prêtresse
Je sais bien quand tu le liras
Qu'en me voyant tu souriras
Mais qu'après je serais à toi
Sur mon cahier de punition
J'ai tracé en lettres bâtons
la durée de ma punition
le val le 2 janvier 2016
A la manière de …
Je te promet les fesses
A force de les battre
Je t'en fais la promesse
Rouges comme des tomates
Je te promet les seins
Gonflés quoi que tu fasse
Car je vais les presser
pendant que je les masse.
Je te promet mes doigts
Pénétrant dans ton sexe
Pour te mettre en émoi
sous ma double caresse
Je te promet déjà
Une nuit de sauvage
Lorsque tu sera la
A subir mes outrages
J'y crois comme à ton corps
j'y crois comme à tes lèvres
Et j'y croirais encore
Même dans mes pires fièvres
J'y crois comme autrefois
A plus loin de mes rêves
J'y crois et puis parfois
Je serais ton élève.
Entre nous c'est toujours un rapport très fort
Alors il faut y croire encore.
Je te promet de faire
Tout ce que tu demande
Je te promet un verre
Si tu en redemande
Je te promet les fesses
Rouges comme des amandes
Je te promet le ciel
Sous la fessée qui gronde
Avec un goût de miel
Sous la claque qui tombe
J'y crois comme à ton corps
j'y crois comme à tes lèvres
Et j'y croirais encore
Même dans mes pires fièvres
Entre nous se sera une histoire démente
Moi ton amant, toi mon amante.
Du Caramy à la Cole
De la Provence verte à mon Périgord vert
De ce beau centre Var au pays des fougères
De la terre de l'homme au soleil du midi
Après bien des détours, je reviens aujourd'hui
J'étais le Parigot, émigrant du « Marais »
Descendu de la haut, avec bien des regrets
Venu dans ce pays qui m'a vu m'envoler
Pour parcourir le monde et apprendre a voler.
J'ai pris femmes et enfants et beaucoup travaillé
J'ai reçu, quelquefois, mais j'ai souvent donné.
J'ai réussi ma vie et fait de beaux enfants
Et aspire à la paix, au repos, à présent.
J'ai fais ce tour du monde dont je rêvais enfant
J'ai vu la Martinique et d'autres continents
Et au soir de ma vie, je rejoins mes parents
Qui sans me l'avoir dit, m'attendaient secrètement
De la Provence verte à mon Périgord vert
De ce beau centre Var au pays des fougères
Du beau pays de l'homme au soleil du midi
De Mistral à Brantome, je reviens au pays.
11 février 2016