la lettre de Guy CAILLEAU

PAN SUR LA FESSE

LA FESSEE EN QUESTION

 

 

Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné la récemment un père à une amende de 500 euros avec sursis pour avoir administré une fessée déculottée à son fils. Il était poursuivi "pour violence sans incapacité sur un mineur de 15 ans par un ascendant ou une personne ayant autorité".

Le tribunal correctionnel de Limoges a condamné un père pour une fessée qu'il a donné à son fils de 9 ans. Une correction administrée sur des fesses déculottées. Et c'est là où le bât blesse.

Citée par Le Populaire du Centre, qui a révélé l'affaire, la présidente du tribunal, Estelle Lamotte-Genet, a expliqué que :"c'est une violence ! Doublé d'un acte humiliant pour l'enfant qui, à 9 ans, se retrouve les fesses à l'air pour se faire frapper". Le père, poursuivi pour "pour violence sans incapacité sur un mineur de 15 ans par un ascendant ou une personne ayant autorité", a précisé que son fils Daniel le boudait alors depuis plusieurs jours, refusant de lui adresser un mot, pas même un "bonjour".

 

 

 

Finalement, le père de 44 ans a été puni à son tour, condamné à 500 euros d'amende avec sursis. Il devra en outre verser 150 euros à la mère de l'enfant, dont il est séparé, au titre du préjudice moral.

"Cette fessée, je l'ai donnée dans un contexte très particulier. J'avais épuisé tous les recours, et, sur l'instant, il m'a semblé que c'était le dernier moyen de me faire entendre", a-t-il précisé. "J'ai jugé à ce moment-là que Daniel m'échappait", "Ce n'est pas un acte violent mais plutôt pour le récupérer, pour dire stop", s'est justifié le père.

 

Ce vieux démon refait épisodiquement surface j’en veux pour exemple la  campagne de la député Edwige ANTIER en 2010qui partait en croisade contre de telles pratiques. Peut être faut il discerner les faits et étudier dans quel contexte cette punition corporelle est administrée et avec quelle force. Il faut savoir doser en matière d’éducation.

 

Bien sur la proposition de loi visant à abolir les châtiments corporels infligés aux enfants a été soumise à l'avis des députés en 2010, mais aucun texte n'interdit encore la fessée en France. Un vide juridique dénoncé par de nombreuses associations de défense des droits de l'enfant. D'autant plus que 22 autres pays européens, dont l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal ou encore la Suède ont déjà légiféré en la matière.

Selon la Fondation pour l'Enfance, qui organise depuis 2011 des campagnes de sensibilisation contre les violences éducatives, "plus de 50% des parents commencent à frapper leur enfant avant l'âge de deux ans, persuadés par l'éducation qu'ils ont reçue que cela leur est utile et profitable". Selon le docteur Gilles Lazimi, médecin généraliste et coordinateur de la campagne 2013, il s'agit de "montrer aux parents que tout geste de violence physique envers un enfant peut avoir des conséquences sur sa santé physique et psychologique".

 

Cette condamnation relance une nouvelle fois le débat sur le statut juridique de la fessée, rappelle toutefois RTL. Selon Le Parisien, 23 des 27 pays de l’Union européenne ont interdit toute forme de châtiment corporel dans leurs lois. La France admet pour sa part un "droit de correction" des enfants au sein de la famille. Mais l'association britannique Approach, spécialisée dans la protection de l'enfance, a saisi le Comité européen des droits sociaux à ce sujet pour réclamer un renforcement du code pénal français, insuffisant selon elle en matière de violences sur mineurs.

 

 

 

Alors que certains mettent en avant le principe même de la fessée appliquées aux enfants, d’autres utilisent ce genre de pratiques avec délectation pour pimenter leurs rapports amoureux et érotiques. S’agissant d’adultes consentants, il n’y à rien à dire chacun étant libre d’uitiliser son corps comme il l’entends, à condition bien sur que ce soit, je l’ai déjà dit, que se soit consenti et codifié.

 

Un récent sondage révèle qu’une femme sur quatre a déjà reçu la fessée et une sur trois a déjà fait l’amour en étant dominée. Ce sont les résultats d’une étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique auprès de 1008 femmes. Ces chiffres  sont en nette progression. En effet, en 1985, seuls 8% des Françaises reconnaissaient avoir déjà reçu une fessée érotique. 

Cette progression fulgurante démontre   un véritable changement dans la vie sexuelle des français et  des françaises. «La différence entre les femmes et les hommes tend à se réduire, explique François Kraus à l‘origine du sondage. Que ce soit en nombre de partenaires ou dans les pratiques testées au cours d’une vie. Les femmes désirent expérimenter de nouveaux scénarios susceptibles de rompre avec la relative banalité de la vie sexuelle quotidienne. Elles essaient de passer à autre chose pour rebooster leur libido.»

 

Les Suissesses ne sont pas en reste. Elles aussi développent un goût marqué pour les pratiques SM soft, comme la fessée, ou la domination (les mains ligotées ou les yeux bandés). Un homme interrogé  explique ainsi que c’est à la demande de sa partenaire qu’il a testé la fessée érotique. «Ce n’était pas déplaisant de voir qu’elle en retirait du plaisir», raconte ce Genevois de 36 ans.

 

Corollaire de ce phénomène, c’est l’explosion des ventes   d’articles coquins sur les sites spécialisés. «Nous avons écoulé 8,7 fois plus de fouets et de cravaches en décembre 2012 que le même mois une année auparavant. Ces produits représentaient traditionnellement une part anecdotique de notre marché, aujourd’hui, c’est important», explique M. Barras, cofondateur du site KissKiss.ch. Les menottes, liens et autres attaches ont pour leur part vu leurs ventes multipliées par 5,7.

«L’augmentation pour ce genre d’articles a véritablement explosé depuis cet été. Les gens deviennent moins coincés au sujet du sexe», analyse l’entrepreneur Valaisan.

 

Nicole Grimaldi, Escort SM transsexuelle de luxe, n’est pas du tout étonnée par l’augmentation de ces pratiques. «C’est une confirmation de ce que je peux constater quotidiennement. Le désir, la fantaisie de se faire dominer, d’être soumis au pouvoir d’une maîtresse est assez demandé.» Pour elle, ce phénomène est un «balancement»: «presque tous les hommes que je rencontre et qui sont à la recherche de domination, sont des hommes dominant dans la vie normale et réelle et il n’y a pas de raison que la situation ne soit pas similaire pour les femmes qui ont ce genre de désirs.» Quant à Anna*, elle estime que cette évolution des mœurs est à mettre en en relation avec la démocratisation de la pornographie. «C’est beaucoup plus facile d’accès qu’auparavant, notamment pour les femmes, ce qui fait qu’elles ont envie de tester.» Une mutation qu’elle compare à la pratique de la fellation, encore absolument taboue dans un couple il y a moins de 30 ans et réservée aux prostituées. (Le Matin)

Créé: 12.01.2013, 08h59

 

La juge de LIMOGES aurait été bien inspirée de remettre le père face à ses responsabilités tout en rappelant à l’enfant qu’il doit respecter ses parents, car une telle condamnation met à néant les efforts du père pour se faire respecter, j’imagine bien ce petit garçon dire à son père à la prochaine incartade: « Si tu me puni je vais voir le juge. »

Peut être cette juge  a-t-elle reçue des fessées étant petite ou en reçoit - elle devenue adulte   rejoignant les 25 % qui avouent ce genre de pratique, mais quoi qu’il en soit si ce n’est pas le cas elle devrait tenter l’expérience pour juger sereinement.

Une fessée, même déculottée n’a jamais fait de mal à personne, et ne fabrique pas pour autant des malades mentaux comme voudrait le faire croire certains adversaires de ce type de correction qui doit rester exceptionnelle et juste dosée pour qu’elle ait l’effet escompté. Bien sur cette pratique doit rseter dans le cadre de la famille et être administrée sans autre témoin  que le donneur et le receveur, pour les adultes ils peuvent pratiquer la fessée comme ils l’entendent pourvu qu’ils soient consentant. Cela ne me dérange pas. J’ajoute que si personnellement je n’ai jamais fessé mes enfants je n’y suis pas hostile quant elle est méritée. Quelques tapes sur les fesses n’on jamais fait d’autre mal qu’une petite humiliation vite oubliée et bien souvent reproduite devenu grand sur ses propres enfants.

µAu lieu d’encombrer les tribunaux avec ce genres de faits on ferait mieux de s’occuper des choses bien plus graves.

Il ne faut pas confondre fessée et violences, je rappelle qu’en France, les violences (en général) faites aux enfants sont punies par l'article 222-13 du code pénal relatif aux violences aux personnes vulnérables et passibles de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.

 

Le 2 novembre 2013

 



02/11/2013
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