L’INTOX DES MEDIAS
Au soir du premier tour des élections départementales, les chaines de télé, radio et autres organes de presse, déversait leur flots d’informations, toutes les mêmes à la virgule près, et nous abreuvaient de chiffres donnant l’UMP de Sarko en tête face à la gauche et le Front National.
Les tenants de chaque camp se félicitaient comme d’habitude du score des uns et des autres, affirmant haut et fort qu’ils avaient gagné où tout au moins pas totalement perdu.
Comme en pareils cas les commentaires allaient bons trains et tous fourbissaient leurs armes pour parvenir dimanche prochain au résultat qu’ils espèrent, sachant qu’une nouvelle fois, ils auront immanquablement gagné au soir de ce second tour.
L’année dernière, nôtre canton (Brignoles, Var) avait été sous les feux de la rampe avec l’élection du seul député Front National que comptait le parti de Marine Lepen. Cette année pas un mot sur l’élection locale. La candidate investie par l’UMP, s’est vue retirer, au dernier moment le soutien de ce parti hautement démocratique, et s’est retrouvée avec un autre binôme de droite pendant la campagne. Cette situation à permis à Laurent Lopez, conseiller sortant, de se retrouver en tête du premier tour, sans avoir fait campagne ou de réunions, en particulier au Val, ma commune.
Face à cette situation les électeurs de sensibilité droitière n’ont pas d’autres solution que de voter pour le binôme arrivé en seconde position pour éviter la reconduction du sortant FN, certes se sera du bout des lèvres, mais je sais qu’ils le feront. Mais cela ne suffira pas pour battre monsieur Lopez, je le sais. Bien sur le département du Var devrait rester à droite, sauf séisme de dernière minute, mais après ?
Sarko se voit en grand gagnant de ce premier tour et au soir du deuxième nul ne doute qu’il se transforme en fossoyeur du FN et l’Attila du « HUN » face aux socialistes. Pourtant il ne devrait pas oublier que si la droite était en tête Dimanche dernier c’est toutes la droite qu’il faut citer, UDI, MODEM, et autres alliés qui ont fait cette avancée. On aurait pu penser que cette dynamique aurait continué pendant la campagne du second tour, il n’en est rien puisque Sarko n’est plus d’accord avec l’UDI, lundi matin. Et cela fait, pour ma part quarante ans que je vis ce genre de pratique. Nous avons été nombreux à militer activement au seins des formations dites de droite, certains avec des engagements plus profonds que d’autres, allant jusqu’à mettre en péril leur vie professionnelle et parfois familiale. Beaucoup d’entre nous ont quitté ces partis formés aujourd’hui de véritables professionnels de la politique, pour se tourner vers des associations locales ou nationale. Là ou se trouve la véritable misère, les véritables défis, le travail au service des autres. Et beaucoup se sont rendu compte que l’avenir ne passerait plus par des partis trop lourds, trop structurés et au service uniquement de quelques uns.
Alors, oui, dimanche prochain j’irais voter en raison de mes convictions et j’apporterais mon vote à ceux qui sont seuls face au FN, sans conviction mais parce que je suis toujours resté fidèle à mes engagements et que jamais, au grand jamais, il ne sera dit que ma voie ait pu aider à faire élire un représentant d’un parti xénophobe et dangereux pour la France.
Je vais prendre, avec plusieurs amis répartis dans toute la France, dans quelques semaines, une grande initiative pour présenter sous des listes indépendantes mais fédérées, des candidats aux élections Régionales de fin d’année. Tous ceux qui seront désireux de nous rejoindre pourront le faire rapidement. Nous publierons dans quelques jours la liste des contacts à joindre, chacun restera libre de ses opinions, et pourra rester adhérent de tel ou tel formation, à l’exception des déçus du FN et de ceux qui ne le sont pas encore.
En attendant, dimanche prochain allez voter, c’est indispensable. Il faut faire barrage au FN. C’est la priorité absolue. Je compte sur vous et même si le binôme restant à droite ne vous convient pas tant pis, il sera temps après l’élection de faire entendre notre opinion et contrôler leur travail une fois élus .
25 MARS 2015