la lettre de Guy CAILLEAU

LE LIVRE QUI FAIT PEUR

 

GUY CAILLEAU

 

 

 

JUPITER EN MARCHE

 

OU

 

UNE DICTATURE  

QUI NE VEUT

 PAS DIRE SON NOM

 

                         

 

 

Vous vous souvenez de la démocratie? C'était le régime politique de la France, autrefois.

                          Olivier RABOURDIN Comédien.

 

 

 

 

 

AVANT PROPOS

 

 

L’Etat ne maitrise plus rien, les gardiens de prison font le blocus devant les maisons d’arrêts et autres centres de détention.

L’Etat  ne maitrise plus les migrants qui une fois expulsés reviennent au même endroit et recommencent aussitôt leur tentative de départ vers le royaume uni.

L’Etat ne maitrise plus les banlieues, laissant se créer des zonez dites de non droit aux mains des dealers et autres voyous.

L’Etat ne maitrise plus les banques en les laissant faire royalement ce qu’elles veulent avec notre argent.

L’Etat ne maitrise plus les lois qui nous sont imposés par les technocrates de Bruxelles

L’Etat ne maitrise plus la pauvreté qui s’étale tous les jours devant nos yeux.

L’Etat ne maitrise plus la sécurité de ses citoyens.

L’Etat ne maitrise plus l’école de la république chère à Jules FERRY.

L’Etat ne maitrise plus ses forces militaires.

L’Etat  ne maitrise  plus sa justice qui dérape plus souvent qu’elle ne devrait au détriment des justiciables que nous sommes.

Et je pourrais citer bien d’autres domaines que l’Etat ne maitrise plus.

Par contre L’Etat   maitrise  parfaitement sa communication.

L’Etat   maitrise  parfaitement ses troupes avec ses députés venus de toutes parts qui obéissent aveuglement à Jupiter les doigts bien posés sur la couture du pantalon, alors qu’hier ils critiquaient celui là même qui leur a permis de continuer à exister politiquement.

L’Etat   maitrise  parfaitement les augmentations diverses qu’il nous impose.

L’Etat   maitrise  parfaitement ses choix alourdissant le contrôle technique automobile, augmentant plus qu’il n’en faut les taxes, et autres mesures destinées à nous vider les poches toujours plus.

L’Etat   maitrise  parfaitement les mesures sociales en revenant depuis presque dix ans sur les avancées obtenues de haute lutte avec les syndicats. Notons au passage que les syndicats ne maitrisent plus leur base.

A part cela tout va bien dans le meilleur des mondes, ce monde qui marche sur la tête et qui est dirigé par des malades ou des vat en guerre.

La plus grande puissance mondiale met à sa tête un fou qui veut monter une grande barrière entre les USA et le Mexique, qui provoque en permanence et incite Israël à créer des murs entre les colonies illégalement occupées et la Palestine. Par provocation inutile il décide de déplacer son ambassade de TEL AVIV à JERUSALEM, dans quel but sinon celui de mettre le feu aux poudres dans une région qui veut plutôt l’apaisement.

L’ONU ne maitrise plus rien depuis bien longtemps, ou son les casque bleus de ma jeunesse, gendarmes du monde aux yeux du jeune garçon que j’étais ? Aujourd’hui on vote une résolution et on se rendort sans mauvaise conscience.

La planète se détruit lentement avec l’assentiment d’une partie de ses dirigeants, elle nous conduit à notre perte, alors qu’il faudrait former de véritables coalitions pour faire avancer nos petits pays recroquevillés nous voyons ca et là des tentatives d’indépendance formulées par des groupuscules minoritaires  offrant un  visage d’incohérence totale face aux défis du troisième  millénaire.

L’Europe au lieu de se fédérer  est incapable de parler d’une seule voie, les allemands cherchent toujours à former une coalition qui lui permette de faire avancer le moteur de ce machin comme le disait si bien le général DE GAULLE. Pendant ce temps rien ne bouge comme si l’avenir de cette Europe ne  tenait que grâce à la position de l’Allemagne.

Mais venu du fond de la cour du Louvre, sorti de l’ombre, à pas lents,  voici que s’avance un jeune Président, qui à peine sorti de sa puberté, prend à bras le corps tous les problèmes de la planète.

 Et Jupiter va sauver le monde à lui tout seul.

 

 

 

INTRODUCTION

 

 

Le 7 mai 2017, au soir de l’élection du nouveau Président de la République, la France retiens son souffle, c’est un jeune homme de 39 ans que les Français ont préférés aux autres FILLON, JUPPE, MELANCHON ou encore LEPEN. Il sera confirmé par le Conseil d’Etat le 10 mai et officiellement investi Président de la République le 14 mai 2017.

 

Venu du fond de la cour carrée du Louvre, il s’avance, raide le regard fixé sur l’horizon comme s’il voulait en reculer les limites, lentement, calmement, à pas comptés. Il s’avance vers son destin lui qui, quelques années plus tôt, était un parfait inconnu aux yeux des français et des Françaises. Il a réussi son coup, même si à l’instar de Nicolas SARKOZI il a du trahir quelque peu son mentor en politique, son prédécesseur à l’Elysée, François HOLLANDE.

Mais qui est donc ce jeune Président qui veut redonner à notre pays le lustre qu’il a perdu au fil du temps et des hommes et surtout au cours des deux mandats précédents ?

Emmanuel Macron est né le 21 décembre 1977 à Amiens,  il est diplômé de l'ENA, dont il sort inspecteur des finances. En 2008, il rejoint la banque d'affaires Rothschild & Cie,  il devient deux ans plus tard associé-gérant. L’ascension est fulgurante

Il a été, un temps, membre du Parti socialiste, et est nommé, en 2012, secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République, François Hollande, avec qui il a collaboré lors de sa campagne présidentielle.

En 2014,   il devient ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique.

Les Français découvrent alors ce jeune ministre.

En avril 2016, il fonde son propre parti politique, baptisé « En marche ! », et démissionne quatre mois plus tard du gouvernement. Il adopte un positionnement hostile au clivage gauche-droite et se présente à l'élection présidentielle de 2017.

Arrivé en tête du premier tour avec 24,01 % des voix, il remporte le second face à la candidate du Front national, Marine Le Pen, avec 66,10 %.

A  39 ans, il devient le plus jeune président français de l'histoire et le plus jeune dirigeant du G20.

Les élections législatives de juin 2017,  sont remportées par son parti, dénommé depuis « La république en Marche ».

J’avais, à la création d’ « En marche » donné mon accord par internet pour recevoir les informations de ce mouvement naissant qui ne voulait pas dire ce qu’il cachait. J’ai donc suivit, avec beaucoup d’intérêt la fulgurante ascension d’Emanuel MACRON, et à l’époque personne n’aurait misé un sou sur ce jeune ministre turbulent aux yeux de son mentor de l’époque François HOLLANDE.

J’ai vu la transformation s’opérer, j’ai senti cette lame de fond qui allait l’emporter pour le déposer sur les rives du pouvoir suprême.

Un matin, après l’élection de Christophe CASTANET au poste de délégué général de la République en Marche, (Qui conserve son poste de ministre des relations avec le parlement, ha je croyais qu’il n’y aurait plus de cumul quel qu’il soit), je reçois un mail me disant que je suis membre de ce mouvement et qu’à ce titre je suis consulté pour donner mon avis. Imaginez mon étonnement moi qui depuis bien longtemps ne suis plus encarté ou que ce soit. J’ai donc décidé de me pencher sur la méthode Jupitérienne, je vous livre ici le fruit de mes recherches et de mes analyses.

 

 

 

 

LA NAISSSANCE DE JUPITER

 

 

 

On surnommait François Mitterrand «Tonton», «Dieu» ou «le roi Soleil», après  SARKO , « le petit Cabot râle », et HOLLANDE, le « Casanova des deux roues », voici « JUPITER » qui s’avance dans la lumière du soir, car il a déclaré qu’il serait un Président «  JUPITERIEN » il a donc été décidé, proclamé, qu’Emmanuel Macron serait JUPITER

Voyons d’abord qui était Jupiter, le vrai. Jupiter,  Zeus chez les grecs, était le roi des Dieux régnant sur le Ciel, (déjà il y a cumul). Il est détenteur de l’arme fatale: la foudre.

La foudre c’est la parole, celle qui symboliquement envoie le feu à chaque fois qu’il s’exprime. Dans le cas présent on peut assimiler cette arme fatale à l’arme nucléaire.  

Les Romains finirent par associer le dieu Jupiter à son équivalent grec Zeus, même si les deux dieux se distinguent d'abord très nettement. Dans la tradition littéraire romaine, la représentation de Zeus se superpose à celle de Jupiter, au point que les deux dieux finissent par être confondus tant par les mythes que l'iconographie. C'est pour cela que Jupiter, jusqu'alors quasiment privé de mythologie ou de liens de parenté, se voit attribuer les caractéristiques mythologiques du dieu grec Zeus. Ainsi, Jupiter est marié à sa sœur, Junon. (Le notre serait plutôt marié avec sa mère.

JUPITER ne parle pas pour ne rien dire, JUPITER suscite le désir et quand il parle on l’écoute. JUPITER est au dessus du bruit médiatique, humain, il veut être au dessus de tout. Est-ce donc un hasard si le pupitre en bois que Macron avait fait fabriquer pour lancer les discours de sa campagne ressemble tant à celui de François Mitterrand? Ce pupitre quel nom lui avait-on donné sous les septennats de « Dieu »? Le «Jupiter»!

C’est donc bien  parti pour tout le quinquennat jupitérien et il faudra s’y habituer.

Mais comment notre JUPITER des temps modernes compte-il diriger notre pays ?

Quelles sont ses grandes aspirations pour la France ?

On peut se poser bien des questions après ces douze premiers mois passés à l’Elysée ou, pas un son discordant ne se fait entendre et ou, même ceux qui le combattaient précédemment ont fait allégeance à celui qui maîtrise parfaitement le jeu politique pour lequel il est en train de réécrire les règles.

Nul doute que sa connaissance sur la philosophie de MACHIAVEL, (il a obtenu semble t-il une maîtrise sur le sujet), devrait l’aider dans son action.

 A  ce moment de mon constat je voudrai faire le point sur ce qu’était la France avant l’arrivée de JUPITER.

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy s'est achevé en 2012. La crise a incontestablement marqué ce mandat. Élu en 2007 sur le thème de la rupture, il est entré à l'Élysée en réformateur énergique et volontaire. La crise l'a transformé en pompier. Nicolas Sarkozy avait beaucoup promis et soulevé un grand espoir de changement. Cinq ans après, les Français ont dressé un bilan sévère de ses actions et ses adversaires présentent son bilan comme « son boulet »

Longtemps, Nicolas Sarkozy a fait de la vitesse sa marque de fabrique et sa méthode d'action. Son tempérament jumelé à l'attente soulevée par son élection en 2007, le besoin de réformes l'y poussaient. Il à mené son action à un rythme intense, qui n'a pas faibli pendant ces cinq années, malgré la crise. Il était à la foi, Président, premier ministre; puis tous les ministres à la fois.

En même temps que le rythme d'action a été élevé pendant tout le mandat, la cohérence de la réforme a faibli progressivement :

A l'heure du bilan, une part importante de ces mesures n’a finalement pas été réalisée. Ainsi, un peu plus d'un quart des mesures sont inachevées – c'est-à-dire qu'elles ont connu un début de mise en œuvre qui n'est pas allé au bout avant la fin du mandat.

Ce sont majoritairement les promesses de campagne du candidat de 2007 qui n'ont pu être conduites à bien.

Pour autant, 7 mesures « abandonnées » sur 10 sont des promesses du candidat de 2007 : le manque de résultats concrets ressenti par un grand nombre de Français à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy tient tout entier dans ce chiffre.

Sur le front des finances publiques, s’il va sans dire que ni Nicolas Sarkozy ni ses gouvernements ne sont responsables de la crise et de ses conséquences, il faut bien convenir que trop peu à été entrepris et réalisé. Il ne s’est tout simplement pas attaqué à la seule mesure à prendre dans un contexte tendu, la baisse de la dépense publique.

De même sur l'emploi, qui perd un point en un an et demi, si le chômage reste la première préoccupation des Français et si les résultats ne sont guère au rendez-vous, l'exécutif a déployé l'essentiel de son dispositif et a géré en attendant une éclaircie qui n'est pas venue.

Le quinquennat de François Hollande a commencé en 2012. La crise va incontestablement marquer son mandat. Élu en 2012 sur le thème de la rupture des années SARKO,  il est  entré à l'Élysée en réformateur énergique et volontaire avec 60 propositions pour la France. La crise   l’a-elle transformé en pompier à son tour? Il a beaucoup promis et soulevé un grand espoir de changement. Cinq ans après, les Français dresseront un bilan sévère de ses actions et ses adversaires présenteront son bilan comme « son boulet.

Deux Présidents identiques par leurs promesses, deux hommes certainement sincères et ayant au corps l’esprit du pays et le désir de faire le mieux pour lui. Mais deux hommes qui, une fois aux responsabilités, ne se sont pas rendu compte du décalage qu’il y a entre la fonction et les préoccupations des français confronté tous les jours à la réalité de leur vie quotidienne.

La principale crainte des français c’est le chômage les retraites et leur possibilité de régler leur facture sans avoir recours à des artifices bancaires qui les plongent encore plus dans la précarité.

Mais les élus de la nation sont eux plus préoccupé à préserver leurs petits intérêts personnels en retardant, voire abandonnant, l’une  des promesses des campagnes passées,  je veux parler du non cumul des mandats. (instauré depuis mais pour combien de temps ?) Et paradoxalement se sont les élus socialistes qui freinent le plus fort. (Aujourd’hui il semble que ce non cumul soit  enfin acté).

Sarko s’était augmenté dès son arrivée à l’Élysée, Hollande avait diminué son salaire et celui de ses ministres. C’est bien l’équilibre était rétabli en partie! Mais au delà de ce gadget destiné à envoyer un signal de justice aux électeurs socialistes, ces mesurettes ne réglaient  pas pour autant nos problèmes.

La retraite, il faudra y passer c’est indubitable, on ne peut continuer à creuser le déficit éternellement au risque d’abandonner notre système. Mais la solidarité à ses limites. Enfant j’ai le souvenir de nos parents qui ne pouvaient partir, pour la plupart, en retraite avant l’âge de 65 ans, la durée de vie était plus réduite, la gauche avait précédemment décidé que la retraite serait prise à 60 ans, tous ont applaudis. Puis est arrivée la crise, elle a bon dos celle là, il fallait revenir à un âge de départ plus reculé soit 61 ans, 62 ans selon les années de naissance. Et à nouveau il faut revoir la copie, il n’y aurait plus assez d’argent pour régler nos pensions d’ici 6 à 8 ans.

Prenons un cas concret:

 Un retraité, ouvrier ayant passé 15 ans au chômage dans les dernières années de son activité et parti en retraite depuis 15 ans perçoit, tous régimes confondus complémentaire, Sécurité sociale, Régimes particuliers…1500€ mensuel environ.

Un cadre ayant travaillé 20 ans dans la fonction publique, 24 ans dans le privé comme cadre supérieur d’entreprise ou dirigeant de société, part à la retraite avec 1200€ à peine. Nous avons bien progressé n’est-ce pas?

Tous deux ont cotisé pendant 44 ans pour ce résultat.

Alors je vous fais la proposition suivante, pourquoi ne pas ouvrir, dés le début de l’activité professionnelle un compte sur lequel serait déposé les cotisations versées durant toute la vie professionnelle, compte qui serait personnel mais sur lequel il ne pourrait pas être opéré de retrait avant la prise effective de retraite et qui pourrait rapporter des intérêt même modiques, intérêts sur lesquels l’État pourrait prélever tous les ans une part raisonnable sans altérer le capital. Ce serait une bonne façon de prévoir l’avenir et éviterait que les mutuelles complémentaires, les caisses de prévoyances et autres organismes pompeurs de sang dépensent notre argent dans des spots publicitaires pour vanter leurs mérites, tous cet argent inutilement dépensé en pure perte pour nous serait bien mieux dans nos poches. C’est cela la justice sociale. Ajoutons à cela que les dépenses de fonctionnement occasionné par tous ces organismes peuplés de ronds de cuir seraient inutiles et leur personnel pourrait être reclassé à des postes de responsabilité.

Peut être suis-je un doux rêveur, mais ce n’est pas en continuant à se renvoyer la responsabilité des crises qu’on sortira notre pays de la situation ou il a été placé depuis des décennies par ceux qui prétendent diriger notre avenir.

La France est orpheline d’homme d’État digne de ce nom, aucun à ce jour n’a la stature qui permettrait de faire l’union sur un projet politique dont nos dirigeants actuels sont bien démunis.

Sitôt battu aux élections Présidentielles, la droite se divise et se bat en public, sans vergogne et au mépris de ses soutiens, la gauche arrivée au pouvoir fait un pas en avant et deux en arrière.

Un président chasse l’autre et veut marquer de son empreinte son passage, peu importe s’il doit être battu au bout de son mandat, seul compte l’instant présent, j’y suis pour cinq ans j’en profite. Après mois le déluge.

Que se soit SARKOZY ou Hollande, tous deux ont connu des envolées spectaculaires dans les sondages et tous deux ont chutés au plus profond des abîmes journalistiques, avec une profondeur plus accrue pour Hollande, il faut bien l’avouer. L’un a fait la guerre en LYBIE, l’autre intervient au MALY. Chacun semblait vouloir marquer l’autre à la culotte.

 Je me souviens de la couverture d’un hebdomadaire politique, il y a quelques année, ou Hollande posait, cote à cote avec, SARKOZY et l’article accompagnant les photos, faisait un parallèle entre les deux hommes, rien à changé, force est de constater qu’on prend les mêmes et on recommence.

Un an après sa défaite, SARKO annonce que s’il le fallait il reviendrait, par devoir plutôt que par conviction. Pour qui se prend t-il?

Certes nous n’avons pas élu le sauveur que nous espérions  mais ne reprenons pas le pire. Il est temps que nous soyons responsable et que nous confions nos intérêts à des gens qui sauront, au-delà des clivages politique, redonner à la France sa place dans le monde et mettre de l’ordre dans cette gabegie intérieure qui nous ronge et nous fait stagner, Il y en a je le sais.

Si nous ne réagissons pas vite dans quelques années? La France sera devenue le parc d’acclimatation de l’Europe. Nous serons visités comme les derniers descendants d’une espèce en voie de disparition, un grillage ceinturera notre belle nation pour éviter que nous ne nous échappions afin de ne pas contaminer l’extérieur. J’exagère juste un peu.

Alors redressons la tête, redevenons fiers d’être français et mettons nous au travail, ce n’est pas avec 30 ou 35 heures de travail par semaine qu’on peut faire avancer un pays, les anglais l’on bien comprit eux qui travaillent 48 heures. Si des ouvriers veulent travailler le dimanche, laissons les faire pour peu qu’ils soient volontaires et bien rémunérés.

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt disait mon père, et quand je vois nos jeunes, mariés ou en couple, parents, au chômage, se lever en début d’après midi pour se caler devant leur console vidéo, principal achat dans le couple, pour passer des heures entières à jouer, je ne sais pas si l’avenir de la France n’est pas compromis. J’ose espérer que non, j’ose penser qu’ils vont se ressaisir et faire entendre leur voie autrement.

Je suis par nature optimiste alors oui je crois en leur avenir, oui je crois que les choses vont avancer dans la bonne direction, il reste encore beaucoup de chemin pour cela, mais nos ainés l’ont fait, nous l’avons fait, ils le feront à leur tour.

Nous pouvons à présent passer le témoin, agissons pour que les politiques en fassent autant et tout ira un peu mieux dans le meilleur des mondes. Fin de la parenthèse.

 

 

L’IMMORTALITE DES UNS ET DES AUTRES

 

Les dieux sont immortels dit on.

Les présidents voudraient l’être.

Pourquoi compare-t-on  les dieux de la mythologie aux hommes politiques actuels ou passés?  Les mythes, qui sont des récits souvent mensongers, ont été inventés pour raconter la folie des hommes, leurs histoires originelles et mettre au jour la véritable nature humaine. Si l’on compare les mythes aux grands personnages de l’État, les archétypes semblent trouver toute leur vérité et leur puissance…

J’ai emprunté à  Roseline FEBVRE (journaliste à France 24), un article daté du 3 juillet 2017 qui est très intéressant sur les parallèles que l’on peut faire entre les dieux de la mythologie et les présidents de la cinquième république.

C’est elle qui écrit :

« Les comparaisons que je vais établir ne sont que le fruit d’un jeu mais qui n’est pas celui du hasard.

 Tout comme l’on surnommait François Mitterrand «Tonton», «Dieu» ou «le roi Soleil», il a été décidé, proclamé, qu’Emmanuel Macron serait Jupiter, Zeus chez les grecs, roi des Dieux régnant sur le Ciel, détenteur de l’arme fatale: la foudre. La foudre c’est la parole, celle qui symboliquement envoie le feu à chaque fois qu’il s’exprime. Zeus ne parle pas pour ne rien dire, Zeus suscite le désir et quand il parle on l’écoute. Zeus est au dessus du bruit médiatique, humain, il veut être au dessus de tout. Est-ce donc un hasard si le pupitre en bois que Macron avait fait fabriquer pour lancer les discours de sa campagne ressemble tant à celui de François Mitterrand? Ce pupitre quel nom lui avait-on donné sous les septennats de Dieu? Le «Jupiter»! C’est parti pour tout le quinquennat jupitérien et il faudra s’y habituer.

Le surnom du nouveau maître de l’Elysée est aussitôt entré dans les têtes. À New York, en anglais, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire se rebaptise lui-même «Hermès», messager de Jupiter ou plutôt «Mercure» si l’on ne se mélange pas les amphores entre divinités grecques et romaines… En attendant, Bruno Le Maire ne se décerne pas le rôle le plus infamant dans la mythologie. Hermès incarne l’ingéniosité, la chance, l’intelligence

Petit hic... Hermès conduit les âmes vers Hadès Dieu du monde des enfers. Dans Les caractères, le philosophe Théophraste rapporte ce proverbe antique: «Hermès est à tout le monde»… Il est à la fois à la droite à la gauche et au centre. Bien sûr! Il est macronien. Et pour l’instant, nommé à Bercy, il a de la chance.

Mais revenons au départ du jeu: Qui est qui? L’histoire des dieux grecs commence par l’apparition du ciel étoilé «Ouranos» et de la terre Gaïa… Ouranos couvre la Terre et ne fait qu’un avec elle. Ce seront les parents.

Ouranos nait de la nuit étoilée. Ouranos (Uranus chez les Romains) c’est Charles de Gaulle qui sera le premier, le fondateur de la Vème République. Il émerge de la nuit (la guerre) et Radio Londres diffuse la nuit. C’est aussi un général étoilé (bien qu’à deux étoiles). Ouranos enferme ses enfants, les Titans, sous la terre. De Gaulle, comparaison inversée, va les en libérer.

Cronos, le dernier des Titans, l’attaque avec une faucille… de Gaulle combattra le régime de Vichy dont la Francisque est l’insigne, la marque du Maréchal Pétain… Comme Ouranos avec Gaïa (la Terre), le Général ne fait qu’un avec la France. Il est la France, il l’épouse et la fait sienne… Il l’aime tellement qu’à sa mort Pompidou dira «De Gaulle est mort, la France est veuve».

Chronos (Saturne chez les romains) va castrer son père Ouranos à la demande de sa mère et créer un espace qui n’existait pas entre la Terre et le ciel. Chronos, on l’a compris, est Georges Pompidou. C’est lui qui va calmer la révolte des Hécatonchires, autres enfants d’Ouranos, ces étudiants aux cents bras pour lancer les pavés (mai 68). Chronos succède à son père Ouranos… comme Pompidou à de Gaulle. En 1968, le Général est dépassé, il ne comprend plus ses enfants… En 1969, à Rome Pompidou ose affirmer qu’il peut être son successeur: «ce n’est un mystère pour personne que je serai candidat à une élection à la présidence de la République quand il y en aura une mais je ne suis pas du tout pressé».

Piqué au vif Ouranos ne se laisse pas faire… On dira, à cette époque, que l’Elysée ne dit rien pour prévenir Pompidou des rumeurs concernant son épouse dans l’affaire Markovic (l’assassinat du garde du corps d’Alain Delon). Dans la mythologie grecque, Chronos dévore ses enfants. Pompidou n’en aura carrément pas… Le pendant romain de Chronos est Saturne, le Dieu qui fit régner l’âge d’or: Pompidou est le dernier président des Trente Glorieuses.

 Chronos-Pompidou avait avalé tous ses enfants mais il ne sait pas qu’à la place de l’un d’eux, il mange un caillou. Ce petit malin s’appelle Zeus et comme il est très fort, il revient trouver son père et lui fait régurgiter ses frères dont Neptune… Voilà Valéry Giscard d’Estaing, Poséidon chez les grecs. Le Dieu de la mer, mais qui règne aussi sur les tremblements de terre et les volcans… L’Auvergne, terre de VGE, est la terre des volcans. Il y construira Vulcania le centre français du vulcanisme.

Continuons notre petit délire.

Poséidon est aussi appelé «l’ébranleur du sol». Giscard est celui qui voudra ébranler (moderniser) les Français. Il ne portera pas le costume d’apparat des présidents lors de la passation de pouvoir, il viendra à pied à l’Elysée, se fera inviter à dîner chez des Français moyens, il accueillera les éboueurs: VGE ébranle le système. Il change les mœurs en légalisant l’avortement et donne la majorité à 18 ans.

Hadès alias Pluton est le dieu du monde souterrain. Il est le maître des enfers et des ombres brumeuses. Il est muni d’un casque qui le rend invisible…François Mitterrand n’était-il pas indéchiffrable? Il dit de lui «je suis une ombre qui se porte bien». Tout au long de son existence l’ancien président entretiendra un rapport intime à la mort. A peine élu il fait voter l’abolition de la peine de mort. Au-delà des principes celle-ci lui fait peur et le fascine mais, pour se rassurer, il croit «aux forces de l’esprit». La mort est toujours là avec Mitterrand, dirait le psychanalyste Lacan. Dans la résistance il prendra le pseudo «François Morland» (mort lente) et choisira son Premier premier Ministre Pierre Mauroy (mort roi). Il y aura beaucoup de morts autour de lui, François de Grossouvre ami, conseiller qui se suicide dans son bureau à l’Elysée, Roger-Patrice Pelat compagnon de guerre de Mitterrand impliqué dans l’affaire Pechiney et Pierre Bérégovoy son ancien premier ministre qui se suicidera lui aussi sur les bords de la Nièvre. Il y aura le Panthéon, la première guerre du Golfe, le Rainbow Warrior, la grotte d’Ouvéa.

Hadès est surnommé l’Oncle. Mitterrand sera baptisé Tonton par le Canard Enchainé… et Renaud chantera «Tonton laisse pas béton».

Dans la mythologie, Hadès enlèvera une jeune fille prénommée Coré qui plus tard sera Perséphone son épouse. Lorsque François Mitterrand rencontre Anne Pingeot elle est aussi très jeune (14 ans). Mitterrand ne l’enlève pas mais quelques années plus tard il pose vraiment les yeux sur elle alors qu’elle n’a que 18 ans et qui rejoint Paris sous l’aile protectrice. Il veillera sur elle. C’est ainsi que commence leur histoire d’amour dont la suite est à la fois connue et longtemps dissimulée avec la complicité de la presse. Anne Pingeot vivra dans le monde souterrain, celui du secret. Il lui écrit «tu seras ma lumière dans l’ombre». Car chez Hadès on redonne aux morts puisqu’ils vivent dans l’au-delà, le monde de l’inconscient et l’ésotérisme. On redonne la vie aux Pharaons (la Pyramide du Louvre). Enfin, c’est sous François Mitterrand que sera lancé en 1984 le programme Hadès nom du missile sol-sol nucléaire. Les missiles Hadès seront démantelés en 1997. Un an après la mort de François Mitterrand.

Chirac serait Zeus mais pas au sens de Jupiter, celui qui envoie la foudre vengeresse. Il gère le ciel et tout ce qui en tombe, la pluie, le vent les orages, les emmerdes. Très honoré par les populations agricoles, on sait à quel point Chirac était le héros des agriculteurs. Il était surtout Zeus car volage et infidèle à tous points de vue. Sa femme Héra était intransigeante sur les liens du mariage et un modèle d’épouse fidèle mais irascible et jalouse. «Les papillons tournaient autour de la lampe. J’en ai eu des inquiétudes et du chagrin même» confiait Bernadette Chirac.

Nicolas Sarkozy serait Arès, Mars pour les Romains. C’est le dieu de la guerre qui insuffle aux hommes le courage et l’espoir (2007). C’est le dieu des armes, de la colère, de la brutalité, de l’impétuosité. Mais sa force aveugle est sa faiblesse, il n’est pas un combattant invincible (2012). Nicolas Sarkozy, pendant tout son quinquennat, ne cessera de déclarer la guerre: à Kadhafi, à l’insécurité, à la racaille, aux voyous, aux trafiquants de drogue, à la criminalité, et même au décrochage scolaire… Mais le repos du guerrier se fera aux côtés de Carla Bruni, Aphrodite (Vénus) la déesse de l’amour.

Héphaïstos, Vulcain, s’est incarné en François Hollande. Pas reconnu par ses parents (son père de droite, les éléphants du PS le sous-estiment), pourtant c’est en forgeant les armes des dieux qu’il réussit, Hollande à la force du poignet qui finit par trouver sa place dans l’Olympe pour, malheureusement pour lui, en descendre assez vite.

Puisse Jupiter nous rétablir la politique athénienne! On veut de l’allégorie philosophique, du romanesque, de l’humour et de la parodie, des idées et de la morale et, surtout, une épopée héroïque digne de l’Iliade. »

 

Merci chère Roseline pour cette étude bien ciblée qui éclaire sur la personnalité de nos anciens et actuels chefs d’Etat.

 

 

LE PARCOURS

 

 

Le Président MACRON est- il sorti de la cuisse à JUPITER, certes non puisqu’il est lui même JUPITER.

Alors, vous y croyez vous à la lessive « macron »qui laverait plus blanc que blanc ? Si on se base sur la légende qui entoure JUPITER on voit qu’on lui sacrifiait impérativement  des animaux de couleur blanche : il est le seul des dieux romains dont les victimes sacrificielles sont caractérisées par cette spécificité.

Faut-il y voir un présage pour l’avenir ?

Que fut son chemin pour accéder au pouvoir suprême ?

La je parle de notre actuel Président bien sur.

Il commence à militer au Mouvement des citoyens (MDC)  mais il semble qu’il n’y est pas de trace d’une quelconque  adhésion à ce parti . Pendant sa présence  à Sciences Po, il effectue un stage au cabinet de Georges Sarre, maire du 11e arrondissement de Paris et proche de Jean-Pierre Chevènement[]. Il apportera son vote pour ce dernier au premier tour de l'élection présidentielle de 2002[  .Il dira à cette occasion: « Autant la deuxième gauche m'a inspiré sur le social, autant je considère que son rapport à l'État reste très complexé. Je me suis toujours interrogé sur le rôle de l'État, et c'est pour cette raison que je me tourne, plus jeune, vers Jean-Pierre Chevènement ». Après le fiasco du 21 avril 2002, il considère que l'échec de Lionel Jospin et du Parti socialiste (PS) s'explique notamment par l'incapacité de la gauche à tenir un discours de fermeté sur les questions de sécurité[ .

Contrairement à ce qu’affirmait certains commentateurs pendant la campagne, il est membre du PS à partir   de 24 ans,  c'est-à-dire à jour de sa cotisation, au moins de 2006 à 2009 Il collaborera également avec la fondation Jean-Jaurès à partir de 2006[ .

En 2006 Il rencontre François Hollande, par l'intermédiaire de Jean-Pierre Jouyez et, et s'engage à ses côtés à partir de 2010[ . Lors de l'élection présidentielle de 2007, il fait partie du groupe les Gracques, composé d'anciens patrons et de hauts fonctionnaires, qui appelle à une alliance entre Ségolène Royal et François Bayrou . D'après Anne Fulda, « il dira ne pas se souvenir pour qui il a voté au premier tour mais avoir déposé un bulletin au nom de Ségolène Royal dans l'urne au second tour »[ .

Il tentera plus tard d'obtenir du PS une investiture aux élections législatives qui suivent en Picardie[ . Cependant, les socialistes de Picardie refuseront de le choisir, et il n'est donc  pas candidats[]. Certains doivent aujourd’hui regretter leur attitude de l’époque.

Après cet échec qui venait  après la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007,  il donne un nouveau tournant à sa carrière politique[ .

  2007, alors qu'il a le soutiens d’une grande partie des commerçants du Touquet-Paris-Plage[ il renonce à se présenter aux élections municipales, refusant de s'encarter à l'UMP[]. Il indiquera avoir « décliné une offre du cabinet d’Eric Woerth en 2007 » au prétexte qu’elle « n'était pas conforme à  ses opinions »[ . Puis en 2010, il décline une proposition, portée par Antoine Gosset-Grainville et validée par le palais de l'Élysée, de devenir le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, François Fillon[].

JUPITER prépare t-il déjà sa marche triomphale sur la capitale ?

Mais ses contacts avec la droite ne l’empêchent pas de continuer à penser à gauche c’est pourquoi en 2011 il soutient François Hollande lors de la campagne pour l’élection du premier secrétaire du PS juste avant l'affaire du Sofitel, alors que Dominique Strauss-Kahn, alors Directeur Général du Fond Monétaire international, est en tête des sondages[.  

Le 15 mai 2012, ayant réintégré la fonction publique, Emmanuel Macron devient secrétaire général adjoint de l'Élysée en tandem avec Nicolas Revel . Il seconde le nouveau secrétaire général, Pierre-René Lemas.

Dès les premières semaines du quinquennat, le jeune secrétaire général adjoint, il n’a que 34 ans, retient l'attention du microcosme politique: jeune, sémillant, atypique, pas très à gauche, mais visiblement pas non plus à droite. Il existe au travers de la presse qui lui consacrent quelques articles  et s'intéresse davantage à ce personnage qu'au secrétaire général Pierre-René Lemas, qui occupe pourtant le poste clé parmi tous les autres, au cœur du pouvoir »[ .

Le 10 juin 2014, l'Élysée annonce qu'il quitte le cabinet de François Hollande Les observateurs expliquent son départ par ses déceptions de ne pas entrer dans le premier gouvernement de Manuel Valls et de ne pas obtenir gain de cause sur l'approfondissement des réformes engagées par le gouvernement[ , ou encore par l'arrivée comme secrétaire général de Jean-Pierre Jouyet, « beaucoup plus au fait des questions économiques et financières, mais aussi des questions européennes, que ne l'était son prédécesseur Pierre-René Lemas » . JUPITER espérait récupérer le poste de secrétaire général, il est également déçu de la décision de François Hollande de nommer ce dernier à la tête de la Caisse des dépôts et consignations[ .

 Une candidature lui est proposée dans sa ville natale d'Amiens lors des élections municipales de 2014. La encore il refusera l'offre[ .

Alors que Manuel Valls propose à François Hollande, à l'issue de ces élections, de lui confier le ministère du Budget dans son premier gouvernement, le président de la République écarte cette idée en raison de cette absence de mandat électoral .Il le fera entrer plus tard au gouvernement alors qu’il n’a toujours pas été élu ni local, ni national. Allez comprendre le raisonnement de François HOLLANDE qui durant tout son mandat aura fait systématiquement le contraire de ce qu’il annonçait.

Enfin le 26 août 2014, c’est la consécration tant attendue, il est nommé ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en remplacement d'Arnaud Montebourg.[ Alors inconnu du grand public , il devient le plus jeune ministre de l'Économie depuis Valéry Giscard d'Estaing dans le premier gouvernement de Georges Pompidou en 1962[ . Il est qualifié par certains médias et acteurs politiques d'« anti-Montebourg »[  et présenté comme le « symbole » d'un virage social-libéral de l'exécutif ».

Il poursuit la préparation du projet de « loi sur la croissance et le pouvoir d'achat » commencé par Arnaud Montebourg, qui se donnait pour objectif de « restituer 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat » aux Français , il présente au mois de décembre 2014 au Conseil des ministres, le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, aussi appelé « loi Macron », qui a pour objectif de « déverrouiller l'économie française » en modifiant notamment la réglementation concernant le travail le dimanche, les professions réglementées, les transports et le permis de conduire, l'ouverture du marché autocar[  et la vie des entreprises et des salariés.

Le gouvernement décidera d'utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour la faire adopter[ . Après son adoption le 10 juillet et une saisine du Conseil constitutionnel par l'opposition[ , la loi est promulguée le 6 août 2015[ .

Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, relève qu’en quelques mois à peine, d'octobre 2014 à février 2015, la proportion de Français qui   le connaissent   passe de 18 % à 47%.

C’est la naissance de JUPITER, le dieu des dieux est « en marche ».   

D'après le journaliste Marc Endeweld, « les Français l'ont vraiment découvert à la télévision en mars 2015 », lors de son passage dans l'émission Des paroles et des actes . Il organise son premier meeting en mars 2015, dans le Val-de-Marne[ . En avril 2015, Le Monde estime qu'à travers ses prises de parole, Emmanuel Macron « assume désormais son social-libéralisme en pleine lumière, même si son cabinet réfute tout changement d'attitude ou de discours »[ . Fin 2015, il hésite à quitter le gouvernement en raison du projet de réforme sur la déchéance de la nationalité, avec lequel il exprime son désaccord ; il y renonce car celui-ci « ne fait pas partie de  son  périmètre ministériel »[ .Mais les choses se dégradent entre lui et le Président HOLLANDE . Macron est mal à l’aise dans sa position inconfortable, il a, comme on le dit vulgairement « le cul entre deux chaises ».

En septembre 2015, il se rend en Israël ainsi que dans les Territoires palestiniens.  

Janvier 2016, il dépose à l'Élysée et à Matignon un projet de loi, dit « Macron 2 » ou « nouvelles opportunités économiques » (NOÉ). Manuel Valls s'oppose tout particulièrement à ce qu'il présente ce nouveau projet de loi,  Dans le même temps, il est rétrogradé dans l'ordre protocolaire du gouvernement à l'occasion du remaniement réduit de février 2016[ .

Mais JUPITER n’est pas homme à en rester là, c’est pourquoi il fonde le parti En marche !, c’est le 6 avril 2016, à Amiens,  Dans son acte fondateur 'il le défini comme « transpartisan »  étant à la fois de droite et de gauche.

Au moins les choses sont claires il veut « ratisser le plus large possible.  Avec cette initiative, il assume pour la première fois son ambition de se présenter à une élection présidentielle[ . Plusieurs députés lui apportent alors leur soutien[ . Ce lancement fait l'objet d'une forte couverture médiatique[ . Mais on comprendra aisément qu’il  s'accompagne de lourdes tensions avec François Hollande sur la question de la loyauté d'Emmanuel Macron à son égard[ , suivit d'une dégradation de ses relations avec le Premier ministre Manuel Valls[ . Ce n’est d’ailleurs pas les deux seules personnes avec lesquelles Emmanuel Macron entretient également de mauvais rapports,   Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics est à couteaux tiré avec lui  et aussi avec les secrétaires d'État Axelle Lemaire (numérique), dont il a la tutelle, et Christian Eckert (budget)[ ].

 Bénéficiant alors d'une très bonne image dans l'opinion,   Plusieurs journaux   soutiennent plus ou moins ouvertement son action[ . La presse lui consacre de nombreuses unes[ , et la presse people obtient de très bonnes ventes en lui consacrant ses gros titres[ . Certains observateurs évoquent ainsi la « macronite », désignant une attitude démesurément bienveillante à l'égard d'Emmanuel Macron, dont seraient atteintes la presse, voire l'opinion publique . D'autres acteurs, issus de la gauche radicale (Jean-Luc Mélenchon, François Ruffin), utilisent le terme pour dénoncer son positionnement politique et son influence au sein de la gauche.

Surfant sur cette vague populaire il enfonce le clou.

Le 8 mai 2016, il est invité par le maire d'Orléans, Olivier Carré, à présider les Fêtes johanniques, organisées chaque année pour célébrer la libération de la ville par Jeanne d'Arc[ . Il entendait, à cette occasion, « rattacher   à l'idéal républicain » la figure de Jeanne d'Arc, que l'extrême droite s'est appropriée indûment selon lui[ .Il faut bien lui reconnaître que c’était la réalité des faits. Dans le discours qu’il fait ce jour là, il établit un parallèle implicite entre la vie de Jeanne d'Arc et sa propre trajectoire, la pucelle d’Orléan marche cote à cote avec JUPITER.

 Certains observateurs souligneront que cette initiative lui permet d'estomper son image de haut fonctionnaire et d'ancien banquier d'affaires

En août 2016 il se déplace en Vendée ou il rencontre le créateur, du Puy du Fou « en créant la surprise, par ce rapprochement avec une figure historique hors du commun ». Il est toujours  ministre d'un gouvernement socialiste.    Sur place, devant Philippe de Villiers qui a du savourer ce moment,  il déclare qu'il n'est « pas socialiste ». Le journal Libération y voit « l'occasion de rester dans les bonnes grâces d'un public réputé plus catholique que la moyenne.

Philippe de Villiers disait d’Emmanuel Macron le 10 juillet 2018: «Je suis en désaccord avec lui sur le mondialisme, sur son européisme et sur le multiculturalisme dont les Français, profondément, ne veulent pas. Je lui ai dit que le Président devait habiter le corps du roi, c’est-à-dire restaurer l’autorité de la fonction. Ce qu’il a fait. Mais je lui ai dit aussi que le Président devrait aborder la question de la civilisation française et celle de l’islamisation du pays. Ce qu’il n’a pas fait pour le moment

 Son départ du gouvernement de Manuel Valls est évoqué à plusieurs reprises par la presse à partir de l'été 2015[ . Il envisage de démissionner en janvier 2016, après l'annulation de son nouveau projet de loi, puis après le meeting qu'il organise le 12 juillet 2016, au lendemain duquel Manuel Valls demande son renvoi à François Hollande ; il se voit alors contraint de repousser l'échéance en raison de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice et de l'attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray . Lors de son entretien du 14 juillet 2016, François Hollande déclare qu'Emmanuel Macron est tenu à la « solidarité » gouvernementale et à la nécessité de « servir jusqu'au bout » sans « démarche personnelle et encore moins présidentielle »[ .

Il ajoutera au cours d’une interview télévisée : « Il sait ce qu’il me doit. » Etrange similitude avec les propos de Jacques CHIRAC plus tôt envers  Nicolas SARKOZI qui disait : « Je décide, il exécute. »

C’est plus qu’il n’en fallait pour que celui qui n’est pas encore Jupiter décide de quitter le gouvernement et le 30 août 2016, il démissionne de ses fonctions de ministre de l'Économie  pour se consacrer à son parti politique, En marche !     

François Hollande déclare alors qu'Emmanuel Macron l'a « trahi avec méthode »[ . Jusqu'ici, certains médias avaient spéculé sur le fait qu'Emmanuel Macron pouvait agir au bénéfice des intérêts électoraux à venir de François Hollande, mais quelques temps avant sa démission, Emmanuel Macron aurait confié en privé : « Je ne serai jamais le rabatteur de Hollande »[ ].

Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron continue sa pression sur l’exécutif et le président HOLLANDE en déplorant le fait que le gouvernement ait « fait beaucoup de choses à moitié », contrairement à ce qu'il préconisait.

[ Un sondage de l'Ifop, qui parait à cette période affirme que  84 % des Français approuvent le choix d'Emmanuel Macron de quitter ses fonctions ministérielles[ .

JUPITER avance, à son rythme, sans se presser, avec la patience de Machiavel qu’il connait bien. Contrairement à ce que pensent ses détracteurs il est prêt, son programme, ses actions à venir, sa détermination feront de lui le futur Président que les Français et les Françaises se donneront. C’est inéducable, c’est écrit en lettre de feu dans son ciel, JUPITER n’est-il pas le dieu des dieux, ne maîtrise-t-il pas la foudre et les éclairs. Son « futur prédécesseur », la foudre il l’avait prise sur son avion juste avant de décoller pour BERLIN le jour de son investiture sous une pluie battante.

HOLLANDE ne maîtrisait rien, JUPITER ordonne aux éléments.

Après "l'hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy et la présidence "normale" de François Hollande, Emmanuel Macron souhaite incarner un président "jupitérien". Il l'a  assuré dès le mois d'octobre 2016. La France a besoin d'un chef de l'État "jupitérien", déclarait-il dans un entretien à la revue Challenges alors qu'il n'était encore que le candidat d' En Marche le mouvement qu'il avait lui-même fondé quelques mois plus tôt.

Elu à la tête de l’Etat le 7 mai 2017, il l’est  avec 66,10 % des suffrages exprimés, contre 33,90 % pour Marine Le Pen[

Le Conseil constitutionnel proclame son élection le 10 mai 2017[  

Ce second tour, il faut tout de même le souligner, est marqué par un nombre record d'abstentionnistes et de bulletins blancs ou nuls : 25,44 % d'abstentions, 6,35 % de votes blancs et 2,21 % de votes nuls)[  . Emmanuel Macron a ainsi recueilli le vote de 43 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, ce qui est comparable aux résultats des précédentes élections présidentielles[ .La il me faut faire une aparté car il faut bien admettre que la légitimité d’un élu, quel qu’il soit et à quelque poste que se soit, serait plus consolidé si l’ensemble des Français se déplaçaient aux urnes pour exprimer son adhésion ou son mécontentement, peu importe qu’ils votent blanc ou nul mais qu’ils votent. Encore faut il comptabiliser ces voies et en tenir compte.

 Nos aïeux ont donné leur vie pour ce privilège usons en. Peut être, au lieu de vouloir abaisser la limitation de vitesse à 80 km h sur nos routes secondaires, ou augmenter la CSG des modestes retraités tout en exonérant  ou supprimant, disons le tout cru, l’ISF, entre autres plaisanteries, peut être faudrait –il rendre obligatoire le vote sous peine de ne pas pouvoir bénéficier de la solidarité nationale.

Présidés à deux reprises par des chefs d’Etat fourbes, dissimulateurs despotes n’ayant à l’esprit que le profit et le désintérêt de leurs «  sujets », avec une mention spéciale pour le dernier, fidèle serviteur du premier et qui a su très vite mettre ses pas dans ceux de son prédécesseur pour parfaire son œuvre maléfique. Et pourquoi se prendre la tête, depuis longtemps nous savons que le pouvoir n’est plus à PARIS , LONDRE,  MADRID ou toutes autre capitale européenne, le pouvoir, le vrai celui du fric et des décideurs se trouve ailleurs, même si la vérité est nul part et nous pourrons gesticuler, faire des manifs, changer systématiquement nos dirigeants, rien n’y fera, il fallait rester Français et ne pas se mettre sous le dictat des technocrates de BRUXELLE. Il fallait y penser avant, nous sommes passés à coté du sujet en fabricant une Europe à plusieurs vitesses au lieu de la fédérer avec une seule gouvernance. J’ai une pensée émue pour Philippe SEGUIN qui s’était battu longuement et avait échoué de peu au moment du référendum sur MAASTRICH, pour ma part j’avais mené la bataille à ses cotés avec François FILLON, retiré de la vie politique, écœuré depuis la dernière campagne présidentielle par les innombrables coups bas qu’on lui a décoché, y compris ses « amis » que nous retrouvons à présent, sans état d’âme, dans la sphère « macaroniste ».

On ne refait pas l’histoire on l’assume.

 

 

 

LE ROI DISAIT : NOUS VOULONS…….JUPITER VEUX !

 

 

 

Un quinquennat de plus, c’est la marche inexorable de notre civilisation qui avance à grands pas vers sa destruction programmée accélérée par l‘homme ce ruminant carnivore au cerveau si peu développé qu’il continue à détruire son bien le plus précieux pour sa survie, LA TERRE.

Notre planète est exsangue, partout ce n’est que conflits, guerres, violences, massacres....

Et nous restons à regarder dans cette étrange lucarne qui nous livre ce qu’elle veut bien nous donner et pratique de ce fait la désinformation la plus totale.

Pendant ce temps, comme toujours on en rajoute une couche, la droite de la droite n’est pas d’accord avec la droite, la gauche de la gauche en fait de même, Les hommes politiques continuent de nous prendre pour des Cons à croire qu’ils n’ont rien compris mais surtout qu’ils se moquent éperdument de nous. Après l‘hyper Président  et celui  des Barbapapa  voici venu le temps du Président Jupéterien.

Au moins, avec lui les choses se sont clarifiées tel François Mitterrand qui avait, en son temps fait éclater le Parti communiste et assumé la montée du front national, JUPITER a réussi l’exploit de faire éclater, à la fois la gauche la droite et surtout   les socialistes.

La France  paye l’addition des gestions désastreuses du passé et les mesures à venir ne présagent rien de bon,  mais nous y reviendrons en temps utile

Vous allez vous dire, c’est bien fait pour nous, les français  gueulent toujours, çà leur  apprendra  à voter aussi mal.

Le 14 mai 2017, Emmanuel Macron est investi président de la République française[ ]. Il est le 8e président de la Cinquième République et le 25e président de la République française.

Lors de son entrée en fonction, il est, à 39 ans, le plus jeune président français de l'histoire[, le plus jeune dirigeant du G20 et le plus jeune chef d’État élu démocratiquement, exception faite du micro-État de Saint-Marin.[« Sources wikipedia ».

Dés son élection il nommera, après une insoutenable attente qui fera le délice des chaines info en continu et laissera la porte ouverte à toutes les supputations, son premier ministre Edouard PHILIPPE, ci-devant maire du Havre. Un parfait inconnu pour le grand public. A l’époque il est issu des rangs des Républicains. Il faut noter que c’est peut être un signe que JUPITER envoi au Français en nommant un homme dont le patronyme est constitué de deux prénoms comme pour leur dire, le phare qui vous gouverne c’est moi, de moi et moi seul viendra la lumière qui guidera vos pas et rythmera vos vies. Mais je peux me tromper bien sur.

C’est le 15 mai 2017, qu’il confie la fonction de Premier ministre à Édouard Philippe[ ]. Ce dernier forme un gouvernement comprenant des personnalités de gauche, de droite, du MoDem et des indépendants, présentés comme des membres de la fameuse « société civile « »[].

Emmanuel Macron ayant déclaré en octobre 2016 que la France a besoin d'un chef de l'État « jupitérien » sur le modèle de Charles de Gaulle et François Mitterrand, par opposition au « président normal » que François Hollande entendait incarner, les médias avaient repris largement cette métaphore   et l’avaient qualifié de président jupitérien,  de là à JUPITER il n’y a qu’un pas aussitôt franchi.  Et JUPITER multipliera les symboles dés le début de sa Présidence   (marche vers la pyramide du Louvre le soir de son élection, remontée des Champs-Élysées en véhicule militaire, tentative de sélectionner la presse accréditée pour les voyages officiels, invitation de Vladimir Poutine à Versailles). Le chercheur Alexandre Eyries estime qu'Emmanuel Macron « affiche un retour aux sources de la Ve avec un pouvoir exécutif absolu.

On est dans un début de dictature larvée qui ne veut déjà pas dire son nom.

Le début du quinquennat d'Emmanuel Macron est marqué par l'affaire Richard Ferrand, du nom du ministre de la Cohésion des territoires, accusé de conflits d'intérêts, et par des accusations d'emplois fictifs visant le MoDem, parti de François Bayrou, tout juste nommé ministre de la Justice, garde des sceaux . Ces révélations interviennent en pleine préparation d'une loi sur la « moralisation » de la vie politique portée par François Bayrou lui même[ . Sous le feu des critiques, celui-ci, Sylvie Goulard et Marielle de Sarnez, second personnage du MODEM, ne sont pas reconduits lors de la formation du second gouvernement Philippe, à la suite des élections législatives[ ].

Le 3 juillet 2017, veille du discours de politique générale que doit prononcer   son Premier ministre, JUPITER s'adresse au Congrès réuni à Versailles et promet un « changement profond » pour répondre à « l’impatience » des Français. Toujours cette volonté farouche d’être le premier.

Mais on ne peut pas être le premier partout, les élections sénatoriales de septembre 2017 constituent la première défaite électorale d'Emmanuel Macron[. La République en marche souhaitait doubler son nombre de sénateurs, mais ses espérances seront progressivement revues à la baisse, notamment en raison de l'annonce par le gouvernement de coupes budgétaires aux collectivités territoriales[ . Le scrutin, auquel participent essentiellement des grands électeurs élus lors des municipales de 2014, est un sévère échec pour le parti présidentiel, qui ne parvient pas à remporter de sièges supplémentaires. Ce résultat complique le projet de réforme constitutionnelle d'Emmanuel Macron, puisqu’il lui faut une majorité de trois cinquièmes des parlementaires acquise à son projet    pour réviser la Constitution[ . Il en est loin.

Et viennent les affaires, celles dont ont pensait être débarrassée pour toujours, c’était sans compter sur la cupidité des hommes.

JUPITER avait fait de sa loi  sur la moralisation de la vie publique une priorité, c’était d’ailleurs une des raisons de l'accord conclu avec Bayrou. Mais rapidement, les affaires ont noirci le tableau.

Il y a eu  les déboires de Richard Ferrand, son bras droit, visé par une enquête. Une semaine après avoir été nommé ministre de la Cohésion des territoires, le principal collaborateur du président est soupçonné d'être tombé dans une forme de "mélange des genres entre ses affaires privées et publiques, autour d'une location immobilière des Mutuelles de Bretagne. Les révélations successives l'obligeront à l'exfiltrer du gouvernement dès le premier remaniement.

Pas bien grave, s’il ne peut rester ministre il deviendra le patron du groupe La république en marche à la direction à la tête du groupe LREM à l'Assemblée Nationale. Je ne vois pas beaucoup de changement dans ce tour de passe passe.

Car Richard Ferrand n'est pas le seul ministre enserré dans les affaires. En l'espace de quatre petits jours, quatre membres de l'exécutif, dont deux ministres d'Etat, quittent le navire. Les soupçons d'emplois fictifs au Modem passent par là, conduisant François Bayrou, Marielle de Sarnez ainsi que Sylvie Goulard à rendre leur portefeuille. Difficile de faire passer une loi sur la moralisation.

Plus tard, c'est le cas de Murielle Pénicaud, ministre du Travail, qui a fait la Une des journaux. Une information judiciaire à été ouverte pour des soupçons de favoritisme concernant Business France, qu'elle dirigeait lors d'un déplacement d'Emmanuel Macron, alors en poste à Bercy, au début de l'année 2016. Une nouvelle menace judiciaire plane sur l'exécutif.

Et puis c’est l’affaire des APL qui déclenchera, non pas une affaire judiciaire, mais bien une nouvelle polémique, quelques jours plus tard, sur le terrain économique. Le 22 juillet, le gouvernement annonce une baisse des APL de cinq euros pour tous les bénéficiaires. La mesure est critiquée pour son injustice, frappant tous les allocataires sans considération de leur ressource. L'exécutif, lui, n'assume pas la paternité de la mesure. Il jure qu'elle avait été décidée sous le quinquennat précédent, sur la base d'un plan de cadrage qui, en l'état, ne peut avoir force de loi. A l'Elysée, c'est le silence radio. On renvoie continuellement vers les ministères concernés, conformément à la posture choisie par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat.  

Mais JUPITER n’est pas toujours muet, même si parfois il devrait l’être, jugez vous-même.

 

 

LES PRISES DE POSITION DE JUPITER

 

 

 

C’est le net et particulièrement wikipédia qui m’aideront à recenser les différente prises de position du président Macron, avant et pendant son mandat.

Florilège :

Un an avant l'élection présidentielle de 2012, il consacre un article aux contraintes qui pèsent sur l'action politique dans la revue Esprit. Face à l'apparition, « depuis une vingtaine d'années », d'« un hiatus entre l’émergence des problèmes de long terme, complexes, structurels, parfois mondiaux, et des urgences économiques, sociales, démocratiques dont le non-traitement immédiat est perçu comme insupportable par les opinions publiques », il présente l'échéance électorale à venir comme un « spasme [...] autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse », et met en cause l'inadaptation de « la notion de programme politique » aux nécessités de l'action politique. Plaidant pour la « recomposition » de cette dernière, il propose une « redéfinition claire des responsabilités politiques » entre les différentes collectivités territoriales ; « l'animation permanente du débat », qu'il rattache à « la double vertu du parlementarisme et de la démocratie sociale » ; et l'attribution au personnel politique de la responsabilité d'énoncer « une vision d'ensemble, un corpus théorique de lecture et de transformation du social », plutôt qu'« un discours technique qui égrène des mesures »[ ].

En juillet 2015, dans une interview donnée à l'hebdomadaire Le 1, il regrette l'absence de la figure du roi dans la vie politique française :

« Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! »

Pour lui point besoin de monarchie il est au dessus, parmi les Dieux, le premier d’entre eux.

Certains médias ont rappelé que cette position prétendument royaliste faisait référence à la notion de monarque républicain . Il est de notoriété publique  que le régime présidentiel s’est transformé de dérives en dérives en monarchie républicaine au fil des années, JUPITER enfonce là des portes déjà ouvertes.[  

 Après avoir démissionné du gouvernement, il indique avoir pour modèles le général de Gaulle et François Mitterrand, qui avaient selon lui « une capacité à éclairer, une capacité à savoir, une capacité à énoncer un sens et une direction ancrées dans l'histoire du peuple français » ; il ajoute qu'il ne croit pas au « président normal », image sur laquelle François Hollande avait fait campagne, qu'il identifie à « une présidence de l'anecdote, de l'événement et de la réaction qui banalise la fonction »[ .

En septembre 2015, lors d'un forum organisé par le journal Le Monde, Emmanuel Macron affirme qu'il n'a pas l'intention de se présenter aux élections législatives de 2017 et déclare qu'être député « pour peser au parti, pour être qui ministre, qui Premier ministre, qui président de la République », « est le cursus honorum d'un ancien temps » . Il préconise d'« introduire davantage de proportionnelle, sans nuire à l'efficacité de notre système démocratique »[ . Les choses sont dites.

En octobre 2016, lorsqu'il expose la première synthèse de son « diagnostic sur l'état de la France », il propose d'introduire le scrutin proportionnel à l'Assemblée nationale et, « de façon massive », au Sénat ; de limiter le cumul des mandats, y compris dans le temps ; de mettre en place des incitations ou des sanctions financières pour l'introduction des personnes non encartées sur les listes électorales ; de mettre en place des formations pour aider les citoyens à accéder aux fonctions d'élus et pour aider les responsables politiques à revenir à la vie normale ; d'obliger le président de la République à rendre des comptes chaque année de son mandat devant une commission de citoyens tirés au sort ; d'obliger les ministres à passer une audition parlementaire avant d'être nommés[  ; de « subordonner l'accès à la vie élective à un casier judiciaire vierge »[.Dés son élection force est de reconnaître qu’il mettra en œuvre une partie de ses propositions.

 Le parcours politique de JUPITER est jalonné de déclarations qui déclenchent des polémiques et se voient parfois baptisées du nom générique de « macronades » ou « macronerie » dans les médias ; ceux-ci se demandent dans quelle mesure ces propos peuvent être spontanés ou, au contraire, intégrer une stratégie de communication  

Il crée la polémique le 17 septembre 2014, en disant publiquement qu'une partie non négligeable des employés bretons de Gad sont « illettrés » avant de regretter ses propos.

Alors ministre de l'Économie, il se rend à Lunel et s'emporte face à des grévistes en lançant « Vous n'allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler »[ . Certes on est pas encore aux propos tenus par SARKO et a ses promesses de « karchériser » mais on en approche.

La députée socialiste des Hautes-Alpes Karine Berger, soutien de Benoît Hamon , rapporte que lors du débat sur la loi de séparation des banques de dépôt et d'investissement, le secrétaire général adjoint de l'Élysée l'a appelée à plusieurs reprises « pour lui demander de retirer deux amendements non favorables à ses amis banquiers »[ .

Le 13 janvier 2017, en déplacement à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais), l'ancien ministre de l'Économie est accusé par certains élus de tout bord politique de « mépriser » les habitants du bassin pour avoir affirmé que l'alcoolisme et le tabagisme se sont peu à peu installés dans le bassin minier.[ .

Dans son livre Révolution, publié en novembre 2016, il « plaide pour une dépénalisation de la détention en petite quantité du cannabis afin de désengorger les tribunaux ». Toutefois, dans un entretien accordé au Figaro en février 2017, il réfute totalement l'idée en déclarant qu'il « ne croit pas à la dépénalisation des petites doses ni aux peines symboliques, cela ne règle rien[  ». La semaine suivante, son soutien Gérard Collomb explique que Macron préfère sanctionner par une amende directe de 100 euros un délit lié au cannabis au lieu de convocations au tribunal pour des rappels à la loi et des peines symboliques. Il précise donc tenir une position de dépénalisation mais pas de légalisation[  .

Il est critiqué pour évoquer, également dans son livre Révolution, « des éléments de civilisation » dans la colonisation de l'Algérie : « Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l'émergence d'un État, de richesses, de classes moyennes, c'est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie[ . ». En février 2017, il revient sur ses propos en déclarant à la chaîne algérienne Echorouk News qu'« il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation » et qu'il l'a « toujours condamné ». Il ajoute également : « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime contre l'humanité[ . ». Cette sortie est abondamment commentée dans la presse. Pour l'historienne Sylvie Thénault, « le contexte suggère que ses déclarations visent à chercher des voix dans un électorat qui serait sensible à une condamnation de la colonisation »[  .

Il déclare le 4 février 2017 : « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse »[  . Le 21 février suivant, à Londres, il réitère ses propos en affirmant qu'« il n'y a pas de culture française » et qu'il n'a jamais vu l' art français »[ . Ces déclarations lui attirent des critiques du monde politique et culturel français[ . Sur le plateau de l'émission télévision Quotidien peu après, il cite en exemple Pablo Picasso en demandant s'il est une figure ou non de la culture française.

Le 16 février 2017, il déclare regretter « l'humiliation » qu'auraient subie les opposants au mariage pour tous, suscitant de nombreuses réactions, notamment de la part des personnes LGBT et de Christiane Taubira .

Lors de l'« affaire » Mohamed Saou, Macron apporte son soutien à ce dernier sur Beur FM alors qu'il se pense hors antenne : « il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type qui est très bien Mohamed en plus ». Il est alors accusé de complaisance à l'égard de l’islamisme.

Après sa remarque inappropriée à propos des kwassa kwassa lors d'un déplacement en Bretagne le 1er juin 2017  « le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c'est différent » qui suscite des réactions très vives dans le monde politique comme au sein de la communauté comorienne[  , Emmanuel Macron s'entretient avec le président comorien Azali Assoumani avec lequel il convient de « travailler dans un esprit d'apaisement et de confiance mutuelle »[ .

Le 2 juillet 2017, il suscite une polémique en affirmant à l'occasion de l'inauguration de la Station F, qu'« une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien » , ces propos étant condamnés dans l'opinion publique et l'entière opposition parlementaire.

Le 11 juillet 2017, en marge du sommet du G20 de 2017, il suscite une autre polémique auprès de journalistes de L'Humanité et Libération en affirmant : « Le défi de l'Afrique, il est civilisationnel. Quand des pays ont encore aujourd'hui sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d'y dépenser des milliards d'euros, vous ne stabiliserez rien »[ .

Le 4 octobre 2017, lors d'une visite en Corrèze pour l'inauguration d'un campus à Égletons, il prononce en aparté[  , au sujet des salariés de l'usine GM&S venus s'inviter pour manifester leur mécontentement suite à la suppression de 150 emplois : « Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire  , ce qui est considéré comme une forme d'arrogance par ses opposants . Certains retournent même ses propos contre lui en disant que « l'expression pourrait très bien être réutilisée contre son auteur »[ . En réaction à la polémique, Emmanuel Macron déclare aux journalistes : « c'est vous qui mettez le bordel  ».

Vincent Castella, membre de La France insoumise,  a  posté une « carte de France des citoyens humiliés par le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE »  Carte qui se voit désormais partagée sur les réseaux sociaux par des ténors de la droite dure. Elle rappelle les nombreuses fois où le président, qui se plait à assurer qu’il est le «président de tous les Français», a qualifié ses concitoyens en des termes peu flatteurs : 

 « le 26 juin 2018, au terme de son long entretien avec le pape François, Emmanuel Macron a présenté son ministre des Affaires européennes Jean-Yves Le Drian en soulignant ses origines bretonnes. Le chef du protocole du Vatican, monseigneur Murfy, d'origine irlandaise (et donc celte), a glissé : «Ils sont partout.» Emmanuel Macron s’est alors fendu d’un trait d’humour : «Les Bretons, c’est la mafia française.»

Une petite phrase qui manque assurément de tact dans un pays gangrené par le phénomène mafieux, dont le budget s'élèverait à 200 milliards d'euros.

 

Le 18 avril 2018, en déplacement à Saint-Dié-des-Vosges, Emmanuel Macron a été accueilli par les sifflets d'un petit groupe d'opposants à la réforme de la SNCF. Le président a décidé d'aller à leur rencontre. Au cours de ce bref échange, le chef de l'Etat a de nouveau cédé à la tentation de la phrase choc : «Ce sont des gens qui décident d'être contre tout, qui sont contre la République, [...], ils veulent rien, ils veulent bloquer, ils veulent contester.»

 Le 4 octobre 2017, Emmanuel Macron effectuait un déplacement en Corrèze. Des salariés de GM&S, accompagnés par une délégation d'élus creusois, sont venus à sa rencontre pour le sensibiliser au sort de 150 d'entre eux, sur la touche, alors que leur entreprise était  en cours de liquidation. Le président, face à ces hommes désespérés de perdre leur emploi, avait réagi de manière virulente : «Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller voir s'il y a du travail à Ussel.»

 Emmanuel Macron n’apprécie pas ceux qui s’opposent à ses réformes, qu’il compte mener à bien coûte que coûte. Il l'a fait savoir lors d’un discours à Athènes le 8 septembre 2017, ne manquant pas de clouer au pilori ses opposants, qu'il avait alors qualifiés de «fainéants», «cyniques», ou «extrêmes». Le chef de l'Etat français avait alors déclenché un tollé qu'il avait tenté de désamorcer en expliquant que le mot «fainéants» ne concernait pas tous ses concitoyens mais seulement «tous celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France».

 Le 29 juin 2017, le président de la République inaugurait à Paris la Station F, décrite comme «le plus grand incubateur de start-up du monde». Dans cette ancienne gare réaménagée, en présence du maire de la capitale Anne Hidalgo et de l'entrepreneur et fondateur de Free Xavier Niel, le chef de l'Etat avait livré un discours qui n'avait pas manqué de scandaliser de nombreuses personnes. Dans les gares, avait-t-il en effet déclaré, on croiserait «des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien».

Alors candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron ne polissait déjà pas ses interventions en région. Le 13 janvier 2017, en visite à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais), il a établi un terrible constat sur la population : «Dans ce bassin minier, [...] il y a beaucoup de tabagisme et d'alcoolisme.» A l'époque, ancien ministre de François Hollande, il s'était attiré les foudres de plusieurs élus après ses commentaires jugés méprisants lors de sa visite dans la région.

Le 17 septembre 2014, alors qu'il occupait le poste de ministre de l'Economie et de l'Industrie, Emmanuel Macron justifiait au micro d'Europe 1 les réformes qu'il entendait déjà mener. Il a pris pour exemple les employées de Gad, une entreprise d'abattoirs bretons en grande difficulté financière. «Il y a dans cette société une majorité de femmes et il y en a qui sont pour beaucoup illettrées. On leur explique "vous n'avez plus d'avenir à Gad ou aux alentours, allez travailler à 50 ou 60 kilomètres". Ces gens-là n'ont pas le permis de conduire ! On va leur dire quoi ?», avait-il lancé. Un peu plus tard, il s’était excusé d’avoir tenu de tels propos. »

 

 

 

 JUPITER ET L’EUROPE

 

 

Emmanuel Macron est présenté par certains observateurs comme « europhile »  et fédéraliste . Il indique quant à lui qu'il n'est « pas un européiste, pas un eurosceptique, ni un fédéraliste au sens classique »[ , mais présente En marche ! Comme « la seule force politique pro-européenne » en France[ . En la matière, il se réclame de la « philosophie   portée durant nombre d'années par Jacques Delors »[ . Lors des meetings de sa campagne présidentielle, il fait acclamer l'Union européenne et ses partisans sont encouragés à brandir des drapeaux européens, c'est « du jamais vu » depuis la campagne d'Europe Écologie menée à l'occasion des élections européennes de 2009.

Ses partisans sont encouragés à brandir des drapeaux européens. N’est ce pas déjà une certaine forme d’imposition déguisée ?

En juin 2015, il publie avec son homologue allemand Sigmar Gabriel une tribune plaidant pour une poursuite de l'intégration européenne. Ils y préconisent la poursuite « des réformes structurelles [...], des réformes institutionnelles (notamment dans le domaine de la gouvernance économique) », mais également un rapprochement « des systèmes fiscaux et sociaux (via, par exemple, des salaires minimums mieux coordonnés ou une harmonisation de l'impôt sur les sociétés) ]. Il prône la création d'un poste de « commissaire responsable de la zone euro, ainsi qu'un Parlement de la zone euro »[  et un budget commun pour celle-ci[ .

Il se dit « favorable au renforcement des mesures anti-dumping, qui doivent être plus rapides et plus puissantes, comme aux États-Unis. Nous devons également mettre en place au niveau européen un contrôle des investissements étrangers dans les secteurs stratégiques, pour protéger une industrie essentielle à notre souveraineté ou garantir la maîtrise européenne des technologies clés »[ .

En juillet 2015, tout en mettant en cause la « question biaisée » du référendum grec, il appelle à ne pas provoquer « une sortie automatique » de la Grèce de la zone euro et à « ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro » en cas de victoire du « non ». Il estime que les dirigeants grecs et européens ont « coproduit » la crise de la dette publique grecque. Il considère également que l'accord conclu à l'été 2015 entre la Grèce et ses créanciers, impulsé notamment par François Hollande, « ne purge pas le sujet de la dette », rejoignant ainsi les critiques du Fonds monétaire international[ . En juin 2016, il critique la politique de rigueur imposée à la Grèce, qu'il ne juge pas soutenable, et prône la mise en place conjointe de « mécanismes de solidarité budgétaire et financière » et d'un mécanisme de restructuration des dettes publiques dans la zone euro[ . Très critique du rôle de François Hollande dans la crise grecque, Yánis Varoufákis, ministre des Finances du premier gouvernement d'Alexis Tsípras, se montre élogieux envers Emmanuel Macron, qui était selon lui « le seul ministre français de l'administration de François Hollande qui semblait comprendre ce qui était en jeu au sein de la zone euro » et qui a, d'après lui, « essayé de jouer les intermédiaires entre nous et la troïka de nos créanciers même si on ne lui a pas permis de jouer ce rôle »[ .

En marge du dossier de la délocalisation de l'usine Whirlpool d'Amiens en Pologne, il se prononce en faveur de « sanctions » de l'UE contre ce pays, via l'article 7 du traité sur l'Union européenne, qui prévoit la possibilité de suspendre le droit de vote d'un pays au Conseil européen quand une « violation grave et persistante » de l'État de droit est constatée ; il s'engage à ce qu'une décision soit prise dans les trois mois suivant son élection .

Qu’en est-il 12 mois plus tard ?

Concernant le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TAFTA puis TTIP), il estime en juin 2016 que « les conditions ne sont pas remplies » mais appelle à ne pas « fermer la porte de toute éternité » et défend « la nécessité d'un lien fort avec les Américains »[ .

Ne pas fermer la porte de toute éternité, encore un rapprochement avec la sphère des dieux.

En février 2017, Emmanuel Macron est le seul candidat à la présidentielle ouvertement favorable à l'Accord économique et commercial global (CETA) établi entre le Canada et l'Union européenne[ . Il critique le blocage du gouvernement wallon, tout en reconnaissant que ses revendications sont pertinentes ; il estime ainsi qu'il ne fallait pas faire valider le traité par les Parlements nationaux car « cela décrédibilise l'Europe »[ . Entre les deux tours de l'élection présidentielle, il s'engage à créer une commission « indépendante » chargée d'évaluer, dans les trois premiers mois, les conséquences sanitaires et environnementales de ce traité[ .

Même remarque que précédemment, quid des résultats ?

 Ses propositions présidentielles pour la défense sont dans la continuité de ligne menée par Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des armées de François HOLLANDE et devenu ministre des affaires étrangères de JUPITER, incluant une implication dans l'OTAN, mais il s'en singularise par sa volonté de mettre en place un service national universel et obligatoire d'un mois ;

Pour des raisons d’économie budgétaire il a prévu, depuis, un service civil don les modalités semblent difficiles à mettre en place.

En juillet 2017, le chef d'Etat-major des armées, Pierre de Villiers, auditionné à huis clos par la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, fait part de son inquiétude quant aux 850 millions d'euros de coupes budgétaires annoncées dans le budget de la Défense. Emmanuel Macron lui reproche publiquement ses déclarations, déclarant être le « chef »[ .JUPITER ne commande t-il pas aux éléments ? Ce n’est pas un vulgaire général qui va lui en remontrer.

Pierre de Villiers, qui venait d'être reconduit dans ses fonctions     annonce sa démission, une première depuis que celui-ci a pris sa configuration actuelle de plus haut responsable militaire placé sous l’autorité du ministre de la Défense, en juillet 1962[ .

Le président français se voit alors reproché une attitude autoritaire et humiliante alors que le général s'exprimait à huis clos. Jupiter laisse poindre sa volonté inébranlable de rester le maître du jeu. On s’achemine depuis quelques mois vers la « dictature voilée ».

Ses relations avec la Russie sont l’objet de différentes supputations. Ministre de l’Économie, Emmanuel Macron se donne pour objectif la levée des sanctions économiques[. Candidat à l’élection présidentielle, ses affinités profondes demeurent obscures aux observateurs tant russes[  que français[ . Le 29 mai 2017, le président de la République Macron rencontre le président russe au château de Versailles et annonce la création d’un « forum franco-russe des sociétés civiles, le dialogue du Trianon »[ .

En déplacement au Proche-Orient début 2017, il se définit dans une position médiane « à mi-chemin de la politique d'ostracisation du régime Assad et de soutien exclusif à la rébellion » suivie par la France depuis 2011. Toutefois en avril 2017, Emmanuel Macron a proposé une éventuelle intervention militaire contre le régime d'Assad[.

Opposé au mouvement BDS, il refuse de se prononcer sur la reconnaissance de l'État de Palestine[ . Le 16 juillet 2017, il commémore avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou le 75e anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv. À cette occasion, il demande que « la justice fasse toute la clarté sur le meurtre de Sarah Halimi », une femme juive défenestrée par un musulman en raison de possibles motivations antisémites[ . Comme ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, Emmanuel Macron adopte la position de Jacques Chirac en réaffirmant que « c'est bien la France qui organisa la rafle ». Il déclare aussi, comme le général de Gaulle et François Mitterrand, que « la France n'était pas à Vichy ». Il dénonce par ailleurs l'antisionisme, qu'il considère comme « la forme réinventée de l'antisémitisme ». Non et je suis d’accord avec ceux qui l’affirme, la France  n’était pas à VICHY elle était à LONDRE, incarnée par le Général DE GAULLE qui doit se retourner dans sa tombe devant le spectacle désolant que donnent les hommes politiques dans sa grande majorité.

 Durant la campagne présidentielle de 2012, alors qu'il est davantage favorable à la suppression de niches fiscales[ , il déclare en petit comité au sujet de la proposition de François Hollande de taxe à 75 % sur les très hauts revenus : « C'est Cuba sans le soleil ! »[. Elu il remaniera l’impôt sur la fortune, le réduisant à une peau de chagrin et déclarera que les retraités sont assez nantis pour participer un peu plus à l’effort national de redressement, c’est ainsi que la CSG sera augmenté et nos pauvres retraités se verront ponctionné de cet impôt dés 1200 euro de revenus mensuels ? SANS CONTREPARTIE POUR CERTAINS ; Puis plus tard il reviendra sur sa promesse de supprimer a taxe d’habitation en l’échelonnant dans le temps. En clair durant son mandat présidentiel.

Lorsque le ministre de l'Industrie Arnaud Montebourg tente de sauver les emplois menacés du site Arcelor Mittal de Florange, il affirme que la « gauche romantique » doit ouvrir les yeux, et ajoute : « La gauche est censée changer le réel mais, compte tenu des contraintes, changer le réel sera compliqué ».

En octobre 2013, il déclare à Mediapart :

« On ne peut plus présenter la gauche comme l'extension infinie des droits. […] L'idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu'il est. Il nous manque des outils – il faut le reconnaître. La gauche n'a pas assez repensé ses objets. [...] Ce qu'on appelle de manière un peu vieillotte le « socialisme de l'offre », c'est faire attention à la répartition de la charge entre les différents acteurs de l'économie. […] Ce « socialisme de l'offre » suppose donc de revisiter un des réflexes de la gauche, selon lequel l'entreprise est le lieu de la lutte des classes et d'un désalignement profond d'intérêts. […] La gauche moderne est celle qui donne la possibilité aux individus de faire face, même aux coups durs. Elle ne peut plus raisonner en termes de statuts. La société statutaire où tout sera prévu va inexorablement disparaître[ . »

Dans une interview accordée au Point la veille de sa nomination comme ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II, il déclare : « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d'accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C'est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu'il y ait un accord majoritaire avec les salariés[ ? »

Début janvier 2015, Emmanuel Macron donne une interview au journal Les Échos, dans laquelle il déclare : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires[ . » Cette prise de position déclenche un tir de barrage depuis son camp, y compris de la part du premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis[ . Au-delà du Front de gauche et du PCF qui expriment le rejet de cette idée, la phrase entraîne des commentaires ironiques à droite[ .  

 En novembre 2016, il prône la fin des 35 heures pour les jeunes[ . Il réfute cependant cette mesure en décembre lors d'un meeting de campagne, en déclarant que la durée légale du temps de travail « doit rester à 35 heures »  Durant la campagne présidentielle, il reprend une des mesures phares de Nicolas Sarkozy en l'aménageant : l'exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires[ .

 En février 2017, il annonce vouloir supprimer 120 000 postes de fonctionnaires en ne renouvelant pas certains postes, « 70 000 venant des collectivités et 50 000 de l'État »[ .

Sur plusieurs points, Emmanuel Macron tient, à quelques mois de distance, des propos contradictoires ou opposés : c'est le cas notamment pour les 35 heures, le droit du travail, l'indemnisation dégressive du chômage, le diesel, le cannabis, la colonisation ou le mariage pour les couples de même sexe.

Parmi les promesses de la campagne présidentielle de 2017, il déclare vouloir exonérer 80 % des Français de la taxe d'habitation, l'État prenant en charge le déficit de ressources pour les communes. Comment il ne le dit pas mais promesse partiellement tenue au grand dam des collectivités locales et d’un accueil très froids pour ne pas dire glacial au congrès des Maires de France en 2017.

En juillet 2016, lors du premier meeting d'En marche !, il annonce être contre l'interdiction du voile à l'université, prenant les propos de Manuel Valls à ce sujet à contre-pied : « Je ne crois pas pour ma part qu'il faille inventer de nouveaux textes, de nouvelles lois, de nouvelles normes, pour aller chasser le voile à l'université, pour aller traquer ceux qui lors des sorties scolaires peuvent avoir des signes religieux »[ .

Réagissant à des propos tenus par Manuel Valls et Jean-Pierre Chevènement sur la pratique de l'islam, il « dénonce les considérations qui demandent à des citoyens d'être « discrets », parce que les précédents historiques où l'on a demandé la discrétion en matière de religion ne sont pas à l'honneur de la République »[ .

Le 12 septembre 2016, il rencontre le 14e dalaï-lama[ .

 

 

 

LES GRANDS TRAVAUX DE JUPITER

 

 

 

Il avait promis des changements, il a tenu promesse. Mais ses changements ne sont pas obligatoirement ceux que pouvaient espérer ses électeurs.

Voyons en quelques uns :

Augmentation du prix des contrôles techniques et des points de contrôle, avec modification du service lui-même :+25%

Augmentation du timbre poste : + 10%

Augmentation des tarifs des mutuelles : environ+5%

Abonnement Velib (Paris) :+30%

Augmentation du tarif des PV pour les parkings : +130€

Augmentation de la CSG : +21%

de la taxe sur les carburants : +10% et ce n’est qu’un début.

Augmentation du tarif des assurances : + 3 à 5%

Augmentation des abonnements bus : +3%

Augmentation des frais bancaires : +13%

Augmentation des tarifs du gaz : +7%

Augmentation des tarifs de l’électricité pour ne pas être en reste : + 17 %

Augmentation des péages routiers : + 1,3 %

Augmentation du tarif des cartes grises : +15%

Augmentation du forfait hospitalier : + 15%

Augmentation du tarif des cantines scolaires : 1 à 3% suivant les villes.

Augmentation de la CSG : + 27 ,7%

Augmentation des prix du tabac : +10%, la encore ce n’est qu’un début.

Un pas de plus vers le totalitarisme. Le nouveau contrôle technique, une nouvelle arme de rentrée de TVA en réparation ou achat d'un nouveau véhicule, mais aussi une incitation à prendre des voitures en location. Vous êtes en plein cœur de la dictature des lobbies.

La presse elle-même, déjà timorée pour une partie d’entre elle qui n’en est pas récompensée, n’est pas à l’abris de cette forme de dictature dites légale puisque votée par les porteurs de la bonne parole de Jupiter au parlement c’est ainsi qu’Élise Lucet  s’étonne et surtout, nous informe qu'à cause de la nouvelle loi dite du "Secret des affaires" votée aujourd'hui par les députés Macronistes, la presse n'aura plus la liberté d'informer librement pour l'intérêt général. Plus de reportages sur les conditions de travail chez Lidl ou free, les lanceurs d'alertes pourront être désormais condamnés par la justice. Le début de la fin de notre démocratie ?

La seule baisse constatée et qui va se faire sentir par une recrudescence de PV, c’est la baisse de la vitesse sur les routes secondaires de 90 à 80 kilomètre heures.

Ce qui amène certain internaute à pousser des cris retentissants comme Dominique Normand qui écrit sur facebook :

 « Quand les lois protègent les criminels et condamnent les pauvres... on ne peut plus appeler ca un "État de droit"
C'est une dictature esclavagiste basée sur l'oppression et la force!

Quel choix avons-nous?


On nous impose des lois qu'on ne veut pas


On nous impose une dette illégitime et illégale


On nous impose l'Union Européenne


On vous oblige a payer taxes et impôts comme au Moyen-âge..; et si vous refusez vous allez en tôle, on vous matraque, on pille tout ce que vous avez jusqu'à vous envoyez à la rue sans avoir de quoi bouffer...

C'est ça la vie que vous voulez pour vous et vos gamins?
En faire de bons esclaves dociles et obéissants à une société immorale et inhumaine? »

 

A ce stade je ne peux m’empêcher de citer un commentaire du Député François RUFIN :

"Un seul député insoumis présent, sur 17, sur l'interdiction du glyphosate. Je suis trop déçue !" On a reçu un paquet de courriels comme ça, et des remarques sur Facebook.
Alors que répondre ? La vérité. Je vais parler pour moi, à la première personne : je suis un bleu à l'Assemblée, et ils m'ont blousé. Ils ont réussi, sur le glyphosate, un tour de force. Dans cette guérilla parlementaire, ils ont oeuvré pour bafouer la démocratie.


Qui ça, "ils"? C'est le président de Rugy, en première ligne.

Qu'on résume : depuis une semaine, sur le projet de loi agriculture, nous siégeons de 9 h 30 le matin à 1 h du matin suivant. Samedi et dimanche compris. Avec, en parallèle, les missions et les commissions. Dans ce tunnel continuel d'amendements, plus de deux mille au total, difficile de deviner quand vont passer les trucs importants. On fait le guet. On perd des centaines et des centaines de votes, à lever la main en cadence. Et après sept jours de cette guerre d'usure, ce mardi, à 1 h moins deux minutes, le président de Rugy décide, arbitrairement, de prolonger les débats. Comme si le glyphosate était un point anecdotique, ou justement parce qu'il ne l'est pas. Parce que, sinon, ça repoussait la discussion au mardi 16 h 30. Et alors, l'hémicycle serait plein, les débats animés sur cette promesse du président Macron, la passion soulèverait les rangs.
Et ça, il ne faudrait surtout pas.

Surtout pas.

Que la chambre d'enregistrement demeure froide et morte.
Que de Rugy veille sur elle comme un croque-mort sur un cadavre.

Oui, il faut accuser : le président de Rugy, qui organise lui-même le sabotage du parlement! Comment? Par ces prolongations nocturnes, certes, ces méthodes de cosaques. Mais au-delà: lui qui devrait nous protéger, lui qui devrait préserver le législatif contre l'exécutif, lui s'en fait le complice quotidien pour nous gaver de lois. Car, pour ce projet Agriculture, qui s'annonçait un marathon, de Rugy aurait pu bloquer deux semaines. On serait retournés chez nous le vendredi, en circo, les idées remises au clair. Mais non, il fallait faire vite. Au pas de charge. Parce que, derrière, arrive Elan, sur le logement, et là encore, on bouclera et bâclera en une semaine, samedi et dimanche compris. Et qu'on se souvienne, juste avant, du projet de loi "Asile et immigration", voté en catimini un dimanche soir ! C'est un dimanche, encore, ce dimanche dans la nuit, que fut rejetée la fin des poules en cages, autre engagement du candidat Macron.


Et qu'importe, ici, qu'on soit pour ou contre tout ça.
Qu'importe.
On voit bien que ces sujets mobilisent des citoyens, des pans de l'opinion.


Que les controverses et les décisions du Parlement sont attendues.
Le président de l'Assemblée fait tout, alors, non pour permettre le débat, mais au contraire, pour le miner, pour l'enterrer, pour l'amoindrir. Plutôt que de résister à la toute-puissance de l'Elysée, il agit en porte-flingue.

Répétons-le: c'est du sabotage législatif.

 Conscient.Volontaire.


De la maltraitance des députés. On s'en fiche, admettons.
De la maltraitance des salariés, aussi. Cette nuit, alors que les débats venaient de s'achever (à 3 h du matin!, la présidente de séance a d'ailleurs décidé, en dernière minute, de supprimer les "positions de vote" des députés), un copiste de l'Assemblée me chuchotait: "On en a marre. Ca fait onze jours sans pause, pour moi. Avec des horaires impossibles. On est épuisés. On n'a jamais vu ça."
Et surtout, de la maltraitance des citoyens, quand les lois sont ainsi passées, en vitesse, presque en clando, dans le dos de leurs représentants.

Alors, que Les Républicains soient plus aguerris à cet art du siège: on peut le dire. Qu'on manque d'expérience face à ces stratagèmes, et qu'il nous faille progresser: on peut le dire. Que le gouvernement, allié au président de l'Assemblée, nous ait efficacement dupés: on peut le dire.

On ne peut pas dire, en revanche, que les camarades Insoumis et moi-même soyons paresseux (matez les stats de nosdeputes.fr), ou qu'on s'en fiche du glyphosate (au contraire, c'est presque transformé en symbole identitaire), ou même, même, même, que l'amendement serait passé (un coup de sonnerie, une suspension de séance, et les presseurs de bouton de la majorité rappliquaient, bien plus plus nombreux que nous).

N'empêche que.

N'empêche que.

A ce jeu injuste, on va s'efforcer de progresser. »

 

JUPITER a dit : « J’ai été élu sur un programme, je l’applique », c’est vrai qu’il avait entretenu le flou assez longtemps sur les grandes lignes de ce programme pour qu’une fois élu il puisse décider comme bon lui semble, et il ne s’en prive pas.

Le paradoxe c’est que de la droite moribonde à la gauche enterrée en passant par les godillots du centre et les innombrables transfuges des quelques groupuscules politico ringards qui composent l’actuel paysage politique de la France, personne ne semble pouvoir ou vouloir réagir. Même MELANCHON et sa France insoumise se taisent. Le Front national est resté sur le cul après la prestation désastreuse de sa championne entre les deux tours de la présidentielle et le départ de son premier vice président. 

Alors pourquoi JUPITER se priverait il de quoi que se soit, il avance confiant dans son destin, fidèle à l’ambition qui l’habite depuis plusieurs mois, entrainant dans son sillage une armée moutons que le Général DE GAULLE appelait des veaux .

 

 

 

 

TOUJOURS PLUS LOIN

 

 

 

On ne peut évoquer la dictature « macronienne » sans parler des actions à venir qui germent sous son crane, la première d’entre elle c’est la réforme obligatoire des retraites. Oui il faut cesser d’avoir plusieurs régimes de retraites aussi disparate les une que les autres. Mais il faut reformer avec intelligence, ce qui ne semble pas être le cas à en juger par les différentes déclarations des membres du gouvernement. Mais le plus grave c’est de laisser planer le doute sur le maintien ou non des pensions de reversions. Après le holdup  effectué sur la CSG prise aux retraités (soit dit en passant cela fait une troisième imposition sur les mêmes sommes) , on nous laisse entendre que les veufs ou veuves risquent de se voir toucher au porte-feuille, une nouvelle fois, sur leur pension de réversion.

 

Mais pourquoi Jupiter se priverait-il de toucher encore aux revenus des retraités ?

Pour illustrer mon propos je voudrai revenir à l’épisode de la CSG :

L’augmentation de la CSG mise en œuvre par le Gouvernement MACRON a un effet néfaste sur le revenu des retraités. Certes on nous dit que cette hausse sera compensée par une baisse des charges sociales (ils n’en  ont plus) que la suppression de la taxe d’habitation viendra compenser cette augmentation pour d’autres (sauf pour ceux qui n’en paye pas) et de mesure immédiate on est passée à un délai de deux ans voir plus .

Les retraités sont un grand nombre, qui comme moi, trouvent  inadmissible d’avoir passé leurr vie professionnelle à payer la retraite de nos anciens. A l’heure ou ils devraient pouvoir profiter pleinement du maigre produit de leur labeur, des réformes successives les privent d’une partie de ceux-ci.

Je constate que parmi les plus démunit, certain d’entre eux se voient ponctionner depuis le 1 er janvier 2018 de 25€ au titre de cette augmentation de CSG alors qu’ils touchent  un peut plus de 400€.

Assez ! ils ont le droit de finir leurs jours dans la dignité.

Assez de gaspillage, au nom de je ne sais pas qu’elle solidarité avec certains immigrants logés gracieusement par la France dans des hôtels IBIS, à qui l’on verse généreusement 900 € mensuel. Je les croise tous les jours dans mon petit village ou ils errent sans  chercher à sortir de cette situation confortable dans laquelle ce gouvernement les a installés.

Assez de prendre les retraités pour des vaches à lait.

Pendant ce temps, sauf quelques initiatives isolées comme au MANS il y a quelques jours, personne ne bouge, nous nous contentons de gueuler sur la toile espérant un miracle qui ne viendra pas si nous ne bougeons pas.

Il y a plus de 12 millions de retraités dans ce pays, qui constituent  une force réelle, je m’adresse à eux : si vous vous en donnez les moyens vous pouvez peser et devenir un interlocuteur crédible et déterminé face aux pouvoirs publics. Vous devez engager  des actions publiques pour vous faire entendre, vous proposerez des idées nouvelles, vous demanderez, dès la déclaration officielle d’un mouvement représentatif, une audience au Président de la République afin de lui faire part de vos propositions. Pour cela il vous faut être forts, nombreux pour être crédibles.

J’ai décidé, alors que je pouvais me contenter de rester auprès de mon épouse  et mes amis, de reprendre mon bâton de pèlerin et faire se lever un vaste mouvement, en dehors de toutes considérations politico-religieuses, pour apporter des propositions concrètes en matière de retraites. Je l’ai déjà écris plus haut, comment ne pas se poser de questions devant le silence étrangement complice des « responsables » syndicaux et des partis, (ou plutôt ce qu’il en reste) politiques devant les attaques frontales du gouvernement envers ceux qui, hier encore, étaient le moteur de la France. Peut être faut-il faire comme dans cette lointaine ile ou la peuplade fait monter à un arbre ceux qui ont dépassé un certain âge et secoue fortement pour le faire tomber. S’il résiste il a droit à un an de sursit. De cette façon le problème des retraites ne se posera plus, par contre les instances dirigeantes seront plus rapidement renouvelées. 

Cela pourrait faire sourire si la situation n’était pas aussi catastrophique. Bien sur qu’il faut réformer le système de retraite puisqu’il y aura bientôt plus de retraités que d’actifs.

Bien sur qu’il faut trouver de nouvelles pistes pour garantir un revenu décent aux futures retraités.

Bien sur que la solidarité nationale doit prévaloir, mais appliquons là à chacun et répartissons en fonction des revenus d’activité ou du capital.

Croyez vous normal que la pension de réversion d’un veuf ou d’une veuve soit amputé dès lors que la somme totale des revenus perçus dépasse 1700€ environ, au-delà c’est l’état qui empoche, pourtant le retraité décédé avait bien cotisé pour cela. Et ne nous plaignons pas car dans ce domaine des avancées avaient été faites puisque le veuf touche depuis peu cette pension de réversion, avant il n’avait  rien.

Mais je donne un exemple, j’ai une amie qui percevait 1400€ de retraite environ, son époux percevait lui 1800. Il lui a pris la fâcheuse idée de nous quitter, à son décès sa « veuve » pensait percevoir au moins 40% de sa pension de réversion, soit 750€ à peu près. Il n’en à rien été, La réforme FILLON, SARKOZI est passée par là. Bilan elle touche sa retraite (heureusement) 1400€ majoré d’une somme de 250€, soit 1650€ le montant plafonné des deux retraites cumulées. C’est cela le progrès en France.

Mais les différents appels lancés par les réseaux sociaux sont restés lettres morte, comme si tout le monde se résignait.

Jupiter considérant que les retraités sont des nantis va donc pouvoir  décider si l’on en croit les « journalistes avisés » de piocher une nouvelle fois, dans nos poches. Pourquoi se priverait il, il a été élu et est la pour au moins quatre ans encore, alors !

Je citerai en exemple quelques observations glanées ca et là sur les réseaux
sociaux qui éclairent sur le sujet :

 

« APRÈS UNE LONGUE ENQUÊTE, ILS ONT ENFIN TROUVÉ LES COUPABLES....

 

 L'enquête a été longue et difficile. Mais on a enfin réussi à identifier les odieux profiteurs suspectés de maintenir à peu près leur niveau de vie en période de crise. On les appelle des retraités. En fait, ce sont des paresseux qui, après 42 années d'activité, donnent un mauvais exemple aux jeunes sans emploi en jouant aux boules ou en réchauffant leurs rhumatismes au soleil. Il était donc grand temps d'imposer davantage leurs pensions. Ce rabotage de niche fiscale est d'autant plus urgent que, grâce au progrès de la médecine et de la chirurgie, ces séniors prétendent vivre de plus en plus longtemps sans se préoccuper de la santé de leurs caisses de retraites. Et puis, au moins est-on certain que, contrairement à d'autres contribuables plus valides et plus fortunés, ils ne battront pas en retraite pour fuir un pays où les technocrates de Bercy seront un jour les derniers actifs!... C'est vrai que la rumeur enfle de toute part : Ces salauds de retraités qui ont travaillé pendant les trente glorieuses, voilà de nouveaux bons boucs émissaires pour cracher au bassinet. Voilà une belle réforme pour la « France juste » que les guignols au pouvoir nous concoctent !... Bien fait pour leur pomme, d'avoir travaillé, cotisé et payé des impôts toute leur vie ! Diminuer leur "soi-disant" train de vie servira au moins à payer tous ces pauvres gens venus de l'extérieur pour faire valoir leurs "soi-disant" droits au pays des "droits de l'homme" ! Quel bonheur de vivre en France .... »

. Philippe BOUVARD

 

Il faut être misérable pour s'attaquer aux retraités vulnérables qui n'ont pas de camion ou de tracteur pour bloquer les routes «Un vieux, ça ne manifeste pas, ça ne casse pas les vitrines, ça ne peut même pas courir, un vieux c'est vulnérable» alors on en profite pour augmenter sa CSG de 25 % sans contrepartie.

 

Une retraite qui représente le fruit de plus 45 années de travail. Car cet argent c'est le leur, ils ont cotisé pour cela, contrairement à ceux qui perçoivent des aides sans jamais avoir versé un centime de cotisation. En plus on se moque d'eux «une retraite aisée à 1200 €». Pendant ce temps il fait un cadeau fiscal de 7 milliards aux 2% des privilégiés les plus riches, mais quelle injustice.

Je n'oublierai jamais, mais alors jamais cela, car aucun président n'a osé une telle ignominie avant lui. Si comme moi vous pensez que c'est un scandale infâme, partagez ce post. Mon précédent post sur ce sujet a été partagé 16.000 fois à ce jour.

Breve Debar

 

 

Commentaire de Jean Claude BOURRET Journaliste pertinent.

Les vieux sont là pour payer...ce sont les nouveaux riches...

Et en plus, ils ne comprennent rien...

Toujours à se plaindre, alors que ce sont des nantis...

Heureusement que ce député de la République en Marche, est là, pour remettre les pendules à l'heure...

J'espère que les électeurs du Doubs - et les autres - s'en souviendront

 

Parlant de la déclaration du député du Doubs, Jean Claude ajoute :

En 1790...on l'aurait sans doute guillotiné...

Mais là, ce député de la France en Marche, vient faire le beau, en expliquant aux retraités qu'ils n'ont qu'à payer et à la fermer...

Quant on sait ce que coûtent un député et un sénateur au budget de l'état, je connais d'autres économies possibles...

Mais ne soyons pas dupes...en leur permettant de vivre sur un pied d'environ vingt mille euros/mois, en échange de leur soumission au grand capital, ceux qui nous dirigent, rigolent, car eux, très éloignés des taxations diverses gagnent..; des centaines de millions d'euros...par mois, et parfois même...par jour !

 

Pourquoi une telle levée de boucliers envers ce député ?

« Suite à l’appel au rassemblement en vue de  la manifestation du 15 mars prochain Eric Alauzet, député  LREM  du Doubs et rapporteur du budget de la Sécurité sociale pour la commission des finances.  aurait déclaré à un journal : C’est Une colère injustifiée pour. (Il a fait des retraites son dossier de prédilection. Il assure que les mesures engagées seront neutres pour les retraités les plus modestes), plus loin il ajoute :

Ceux qui vont être pénalisés ne représentent qu’une minorité. Tout d’abord, pour 40 % des retraités les plus modestes, déjà exonérés de CSG et de taxe d’habitation, les mesures fiscales seront neutres. Ensuite, pour les 20 % les plus aisés, ceux dont les revenus mensuels dépassent 2600 euros net pour un célibataire ou 4050 euros pour un couple, il y aura en effet une perte de pouvoir d’achat, assumée par le gouvernement. Ils continueront de payer la taxe d’habitation et verront la hausse de la CSG sur leur pension. Enfin, pour les 40 % de retraités moyens, ni pauvres, ni riches, ils seront compensés en très grande partie par les mesures, totalement ou pas. Si leur taxe d’habitation est élevée, ils seront gagnants.

Il faudrait surtout leur fournir une information complète qui leur permette de comprendre qu’au final, après la suppression totale de la taxe d’habitation en 2020, ils seront majoritairement gagnants. Mais je tiens aussi à leur rappeler le montant des retraites de leurs grands-parents, qui ne grimpaient pas bien haut. Celles de leurs enfants seront entre 10 et 15 % moins élevées aussi. Les retraités d’aujourd’hui font partie d’une génération dorée ! Et s’ils ont travaillé toute leur vie, ça ne suffit pas comme argument au moment où il faut trouver de l’argent pour renflouer les caisses de l’Etat.

Il faut que les retraités se ressaisissent et comprennent que ces mesures accompagnent ceux qui travaillent. Par ailleurs, la hausse de la CSG est une mesure de gauche, extrêmement sociale, elle n’impacte pas les retraités ou les Français les plus modestes. Ceux qui mettent au pot peuvent financièrement le faire. »

 

A ce stade de mon propos je voudrai faire un retour bref en arrière.

Louis XIV était surnommé « le roi soleil », son règne s’est  déroulé dans le faste et la luxure, le peuple avait faim mais les fêtes étaient somptueuses.

Louis XV à continué sans arrière pensées, le peuple avait toujours faim et comme sous le règne précédent lorsque les caisses étaient vides on levait un nouvel impôt.

Puis est arrivé Louis XVI et le peuple s’est réveillé et révolté, le roi a été guillotiné et la monarchie supprimée, (pour un temps je sais).

Jupiter est arrivé au pouvoir, c’est le « Président des riches » ?

L’Etat c’est lui !

Après avoir pris un Falcon pour faire 105km, dépenser 500.000€ de vaisselle c'est maintenant 78.000€ pour des pots de crème anti-âge. Et maintenant une piscine.

Macron a décidé d’augmenter de 7,5% les prix du gaz le 1er juillet contre l’avis de la Commission de l’énergie...

C’est la plus importante hausse depuis 6 ans !

Ça représente près de 100€ de plus par an sur la facture...

En marge de son déplacement à Rome, dans un entretien en cercle restreint, le chef de l'Etat s'est défendu face aux récentes attaques contre son train de vie.

Même derrière les murs épais de la bibliothèque privée du Pape, son image de "président de riches" lui colle à la peau. Emmanuel Macron aura sans doute été piqué par la phrase que lui a glissée le pape François mardi. Alors qu'il lui offrait une médaille de Saint Martin de Tours, qui a coupé son manteau pour en offrir la moitié à un mendiant, le Saint-Père a déclaré : "la vocation des gouvernants est de défendre les plus pauvres, nous sommes tous pauvres".

De polémique en polémique. À l'issue de cette rencontre, le chef de l'Etat est revenu à huis-clos sur les critiques qui lui sont faites quant à certaines dépenses. Agacé, il fait d'abord mine de ne pas comprendre : "Moi, je vais au-devant des gens, je suis à l'aise". Puis il ajoute cet argument de    défense : "Je vois moins de patrons du CAC 40 que mes prédécesseurs".

Une à une, les récentes polémiques sur son train de vie reviennent sur la table. Le Falcon pour faire 110 kilomètres ? C'était le moins cher, explique-t-il sous le regard amusé de Gérard Collomb. La vaisselle de l'Elysée ? C'est le savoir-faire de Sèvres, et tous les services de la présidence étaient dépareillés ! "Je suis droit dans mes bottes", lance-t-il.

J’en ai connu un, qui premier ministre, se trouvait droit dans ses bottes, c’était Alain JUPPE, on a vu comment cela s’est terminé pour lui. Alors attention que les bottes ne serrent de trop.

 

Je ne peux passer sous silence le dernier  fait d’arme d’un des collaborateurs de Jupiter :

Le feuilleton continu, tous les jours viennent s’ajouter des découvertes du même genre, combien de « collaborateurs » dévoués se cachent dans les   délégations présidentielles ou parmi les chargés de mission ?

Comment penser que les choses ont réellement changées avec « l’avènement de Jupiter ». Sa descente de l’Olympe laisse un gout amer aux pauvres mortels que sont les serfs modernes, je veux dire le peuple, celui qui est d’après la constitution : souverain.

 

 

 

 

EPILOGUE PROVISOIR

 

 

 

Voilà, une nouvelle fois il me faut mettre un terme à mon propos, je pourais attendre patiement que de nouvelles polémiques se déclenchent mais il faut savoir cesser.J’espère avoir réussi à vous faire prendre conscience de l’urgence qu’il y a à faire bouger notre société, le mal de vivre commence dès la plus jeune enfance, il nous faut rééduquer nos jeunes et leur laisser l’espoir de la réussite pour leur vie future, pour cela il faut changer beaucoup de choses, ne pas hésiter à remettre en question notre civilisation devenue décadente au cours des années et surtout depuis plus de quarante ans, durant toutes ces années ce sont les mêmes, avec des alternances plus ou moins longues, qui nous ont gouvernés, dirigés, asservis, imposés, trahis notre confiance et la liste pourrait être longues d’adjectifs pour les décrire, aujourd’hui, notre pays est devenu la risée des autres, elle recule régulièrement au profits d’Etats plus petit, plus pauvres mais peut être plus démocratiques, la France qui voulait et le pouvait alors donner des leçons aux autres pays du monde, la France dont la langue était une langue obligatoire dans bon nombre de pays, dont le rayonnement éclairait au plus loin, cette France respectée, aimée n’est plus.

Dirigée depuis trop longtemps par des individus qui se sont tous (ou presque tous) retrouvés devant les tribunaux , jugés parfois timidement, quand ils ne s’étaient pas amnisties eux même par des votes indignes d’un grand état démocratique, inventeur des droits de l’hommes.

L’élection de Nicolas SARKOZY à la tête de l’Etat avait apporté un espoir à une large partie de nos compatriotes, il a été remercié. Remplacé par François Hollande les Français ont voté contre le premier plutôt que pour le second. Résultat  le dernier président de la république a mené la même politique que son prédécesseur, en pire,  et ses décisions n’ont pas conformes avec ses engagements électoraux et la méthode assez imprévisible.

Il faut éviter la politique spectacle, les affaires qui plombent l’ambiance et nous plonge dans la morosité et le pessimisme, les attaques des uns envers les autres, la guerre des chefs dans les différents partis politiques   ne font  plus rire personne et ont tendance à occulter les vrais problèmes de notre pays.

L’avenir de la France nous appartient, nous devons nous mobiliser pour faire en sorte que tous les voyous rentrent dans leurs foyers et nous rendent des comptes, c’est par le vote que nous y parviendrons, la France à besoin, au delà des clivages politiques, d’un gouvernement de sursaut  national, prenons notre destin en main une bonne fois pour toutes, il n’y a pas trente six solutions et si JUPITER doit être celui qui peut faire en sorte que la France retrouve le rayonnement qu’elle a perdu faisons lui confiance mais une confiance sous surveillance et à condition de ne pas continuer à creuser les inégalités. Je doute quelque peu de mes écrits à ce stade.

Ce début de quinquennat n’apporte pas de preuve flagrante de cette volonté de justice, comment effectuer des changements durables et profonds en reprenant les mêmes qui par le passé nous gouvernaient, certes avec d’autres étiquettes politiques, ou pas, je fais allusion au médiatique Nicolas HULOT cumulard en matière de maison et de véhicules à moteurs et qui, il y a quelques années nous présentait sa maison en bois cachée on ne sait pas où. Et il n’y a pas que lui, hélas.

Mais ce qui plombera assurément ce quinquennat, se sont les affaires qu’on pouvait penser oubliées avec les promesses de campagne et piétinées sans vergogne aussitôt l’élection passée.

Jugez-en plutôt :

ALEXANDRE BENALLA, L'HOMME QUI FAIT VACILLER LA MACRONIE

Violences, usurpation du statut de policier, rôle-clé auprès des Macron… L'affaire Benalla a déclenché la première crise politique majeure du quinquennat. 

 

Dans l'intimité des hommes politiques ambitieux, il se trouve toujours un conseiller particulier : le « couteau suisse », l'homme à tout faire, qui protège l'intime et en partage les secrets, qui gère parfois un peu tout, les finances, les femmes, les enfants cachés, et jette, au besoin, des ponts avec l'adversaire supposé. Bref, un homme dédié aux missions délicates, voire inavouables, et qui, lui, contrairement au « big boss », ne s'embarrasse pas des règles. Il demeure la plupart du temps dans l'ombre, dans une dévotion absolue.  

Le premier mai 2018, un conseiller de Jupiter, dérape et frappe devant les journalistes un couple de manifestants et les images d'Alexandre Benalla frappant deux manifestants ont dépassé les frontières.

La presse étrangère s'accorde sur la gravité des faits et l'embarras dans lequel se trouve le chef d'État. 

Le « Washington Post » reconnaît que l'affaire Benalla n'est pas le Watergate d'Emmanuel Macron, mais il souligne que ce n'est pas non plus une simple « tempête dans un verre d'eau ».

 

Royaume-Uni : « Les Français n'ont pas oublié les promesses du candidat Macron, qui se voulait un exemple de probité, de moralité et de transparence » 

« L'affaire a plongé la présidence Macron dans la tourmente » (Daily Telegraph), « Le plus grand challenge auquel est confronté Macron depuis sa prise de fonction » (Times). « La première crise majeure de Macron » (Daily Mail). « Le scandale menace le plan de réformes » (Guardian)… Comme le montrent les titres accrocheurs de la presse britannique, l'affaire Benalla a porté un sérieux coup outre-manche à la crédibilité d'Emmanuel Macron. « L'affaire met en lumière le fonctionnement d'une présidence hyper centralisée dominée par une équipe de conseillers trentenaires, mâles dans leur grande majorité et très soudés », souligne le Financial Times.

Dans l'ambiance délétère du Brexit, alors que les négociations sur la sortie du Royaume-Uni piétinent, Londres voit d'un bon œil les dysfonctionnements apparus dans le pouvoir élyséen. La France apparaît en effet comme l'un des pays des 27 les plus hostiles aux propositions de la Première ministre, Theresa May, sur la relation commerciale future et la sécurité. C'est sans doute la raison pour laquelle Theresa May a décidé d'écourter ses vacances pour rencontrer vendredi le président au fort de Brégançon. L'objectif de Mme May est clair, profiter de l'affaiblissement du locataire de l'Élysée pour l'amener à aider le Royaume-Uni à faire entendre raison à Michel Barnier, le principal négociateur européen déterminé à faire chèrement payer à Londres sa décision de quitter l'UE. « L'affaire Benalla doit permettre à tous les opposants de s'unir en attaquant Macron, jusque-là le président Teflon, sur son style de pouvoir présidentiel. L'incident choquant a provoqué les premiers craquements de l'armure », nous dit Robert Tombs, spécialiste de la France à l'université de Cambridge.

Espagne : Macron a une « façon de gouverner, régalienne et peu à l'écoute des gens »

Le « Benallagate » a pris les Espagnols de court. Vu d'ici, on s'imaginait que le très jupitérien Emmanuel Macron dominait avec hauteur la politique française et connaissait un durable état de grâce. Dans la sphère politique, où le socialiste Pedro Sánchez doit toréer des alliés très
incommodes (Podemos et indépendantistes catalans ou basques), on se garde bien de commenter le scandale qui secoue la vie politique française. Les médias eux n'ont pas cette réserve. Ils constatent, non sans surprise, comme le fait le quotidien La Vanguardia, que le président français est « vulnérable », voire « fragile ». « Macron peut certes étouffer des motions de censure, mais il ne peut pas éteindre le feu du scandale, écrit le journal El País. Ce qui est en jeu, et sur le tapis, c'est sa façon de gouverner, régalienne et peu à l'écoute des gens. » « Que Macron prenne garde, souligne le journal en ligne InfoLibre, la citoyenneté est devenue exigeante. »

Allemagne : Macron doit descendre de « son trône de Roi-Soleil »

La presse allemande est virulente vis-à-vis du président de la République. « Il y a un mois, Macron a remonté les bretelles à un adolescent qui lui avait adressé la parole en l'appelant Manu au lieu de Monsieur le Président. Un président a tout à fait le droit d'exiger le respect des bonnes manières, mais il faut qu'il soit aussi pointilleux avec lui-même et les siens », indique le Süddeutsche Zeitung, repris par Courrier international. Le quotidien munichois « a du mal à comprendre pourquoi l'Élysée a cru que cet incident disparaîtrait comme ça, sans choquer personne ».

C'est le retour du vieux monde pour la Frankfurter Allgemeine Zeitungqui souligne que « Macron tombe des hauteurs de son trône jupitérien pour retrouver le commun des politiques faillibles ». Pour le quotidien de Francfort, c'est un signal d'alarme. Le président de la République doit changer de style dans l'exercice du pouvoir pour « tenir sa promesse électorale de renouveau démocratique » face à « l'absence de poids lourds qui pourraient (lui) tenir tête ».

Suisse : Macron, ce « jeune président vibrion »

Selon le journal  Le Temps , « pour Emmanuel Macron, qui semblait marcher sur l'eau depuis un an, il y aura bien un avant et un après l'affaire Benalla ». Alors que la Suisse est un pays de consensus, où toutes les décisions sont prises en accord avec les quatre principales formations politiques, la presse helvétique découvre que l'actuel président français se conduit finalement en monarque, comme tous ses prédécesseurs. « Il semble le plus souvent diriger le pays seul avec quelques conseillers, tenir les corps intermédiaires pour quantité négligeable, regarder de très haut les élus et les syndicats », déplore le quotidien de Lausanne. Quant au magazine économique Bilan , basé à Genève, il dénonce également la morgue de ce « Rastignac météore ». La revue voit dans l'emballement médiatique autour de l'affaire, « la vengeance des corps intermédiaires, syndicalistes policiers, commissaires et gendarmes, contournés par ce jeune président vibrion, qui tend à penser seul sa sécurité ».

États-Unis : « Le refus d'Emmanuel Macron de répondre aux questions des journalistes souligne son style de gestion monarchique »

Dans le Washington Post, Lionel Laurent nous rappelle que l'affaire n'est « certainement pas du niveau du Watergate » comme l'avait estimé le président de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Mais il critique toutefois le comportement du président de la République pour qui l'affaire est comparable à « une tempête dans un verre d'eau ». Pour lui, cette « réaction dédaigneuse » reflète la « quasi-invincibilité des présidents français lorsqu'ils sont soutenus par une majorité parlementaire ».

 

Le quotidien soulève un autre problème, celui de la confiance dans les institutions. « La France est 23e sur l'indice de perception de la corruption […] derrière la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon et l'Allemagne. La confiance dans le gouvernement français mesuré par l'OCDE est aux alentours de 30 %, en dessous de la moyenne de 40 % ». Le New York Times ajoute, quant à lui, que « l'évaluation que M. Macron a faite de l'affaire Benalla était erronée. Elle consume le Parlement, menace l'avenir de collaborateurs, et fait dérailler pour le moment le programme réformiste présidentiel ».

Le quotidien new-yorkais s'interroge également sur la façon dont le collaborateur du président a pu obtenir une « voiture de luxe, une adresse prestigieuse, une arme » mettant en doute la promesse d'Emmanuel Macron « d'un gouvernement exemplaire avant son élection ». Enfin, le New York Post compare la communication du président de la République, qui s'en est pris aux médias pour défendre son action, à celle de Donald Trump dont on connaît les rhétoriques anti-médias  ce qui, vous l’avouerez, n’est pas la meilleure référence.

 

Mais les Ministres et hauts fonctionnaires de l’Etat Français n’ont pas été en reste pour ajouter de l’huile sur un feu déjà naissant et bien avancé.

Auditionné par l'Assemblée nationale ce lundi, Gérard Collomb ? Ministre de l’intérieur, s'est défendu en pointant du doigt la responsabilité de la police, sa police : ce n'est pas au ministre de l'Intérieur qu'il appartenait de dénoncer les faits au procureur, assure-t-il. S'il n'a pas saisi l'IGPN, la police des polices, immédiatement, c'est parce que le cabinet du président de la République et la préfecture de police étaient au courant, et qu'il a estimé que c'était plutôt à eux d'agir. Elégante façon de refiler le bébé à son chef suprême qui je suppose à du apprécier.

Gérard Collomb a également assuré que c'est le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, qui aurait accordé le port d'arme à Benalla, sans en informer son cabinet. Et que s'il avait déjà rencontré Alexandre Benalla, il ne le connaissait pas. 

 

 

 

Le réveil pourrait être brutal si les Français se rendaient compte qu’ils ont, une nouvelle fois été manipulés.

Alors pour conclure je voudrais dire au président Macron qu’il est temps pour lui que JUPITER s’arrête et redescende sur terre pour prendre en main avec fermeté le destin de notre pays. Sa carrière commence, sa légende peut être, qu’il ne la gâche pas en passant à coté de l’essentiel, l’avenir de la France et la vie future de nos enfants et petits enfants.

 

 

La sortie de crise ne se fera pas avec un ou une personnalité sortie du chapeau d’un quelconque prestidigitateur, il n’y a pas d’homme ou de femme providentiel, je l’ai déjà dit, il ne peut y avoir de salut que par le travail et la volonté de réussir. Pour cela il faut que l’esprit d’entreprendre reprenne ses droits, il faut que l’assistanat tous azimut pratiqué depuis trop longtemps face place à un assistanat raisonné, balisé et vérifié. On ne peut pas donner indéfiniment sans contrôler la destination des fonds versé, il faut que se soit réellement les plus démunis et les plus dans le besoin qui soient bénéficiaires de la solidarité nationale. Il faut en finir avec les passes droits, rétablir une véritable justice sociale et enfin remettre les français au travail. Comment nos enfants peuvent ils se sentir concernés par leur avenir quant leurs parents restent scotchés devant la télé ou la console vidéo, savez-vous que dans certaine familles on vit uniquement des prestations familiales, sociales ou autres, que les enfants de ces familles n’on JAMAIS vu leurs parents se lever le matin pour aller au travail. Alors que du travail il y en a puisque certains employeurs ne trouvent pas de volontaires pour occuper les postes libres. Certes le travail à évolué et on ne peut plus prétendre aujourd’hui faire carrière dans telle ou telle profession ou telle ou telle entreprise, qu’importe pourvu que l’on puisse avoir un salaire et pouvoir se dire qu’on est utile à la société en se regardant fièrement dans sa glace le matin en se rasant.

Des mesures pour faire des économies et éviter le gaspillage qui entraîne la faillite de notre pays? Je n’ai pas de remède miracle mais un peu de bon sens et de vérifications devraient permettre d’éviter la gabegie.

En premier lieu rabaisser la TVA sur les services à la personne pour permettre l’embauche de nouveaux employés. La mesure actuelle en supprimera. De même pour le travail des artisans, l’augmentation de la TVA favorise le travail au noir, c’est le bon sens.

Augmenter à 33% la TVA sur les produits de luxe y compris les véhicule qui sont outrageusement consommateurs de carburant et polluent plus que d’autres moins coûteux.

Cesser les augmentations abusives du coût des cigarettes qui produisent l’effet inverse de celui escompté et provoquent la mise à mort des buralistes de France. Cette mesure destinée à pomper un peu plus les français à un effet désastreux sur la consommation des drogues dites douces. Et que l’on ne me taxe pas de suppôt des fabricants de tabac je ne fume plus depuis bientôt 20 ans mais je suis tolérant avec les autres.

Il faut aussi réduire de façon importante la taxe sur les carburants qui permet à l’Etat de remplir son escarcelle à chaque augmentation, ainsi les français circulerons plus et participerons à l’effort de redressement national, sinon, les voitures resterons au garage, les fabricants continuerons à délocaliser avant de mourir et les sous traitants fermerons leurs entreprises.

Je n’est pas la prétention de proposer toutes les mesures qui permettrons à la France d’aller mieux, ces mesures sont une infime partie de ce qui devrait être fait, mais je pense comme beaucoup d’autres que le moment est venu de se réveiller, il ne faut pas attendre la dernière année du quinquennat pour agir et cessons de croire qu’un DE GAULLE viendra tel un sauveur pour régler nos problèmes, il n’y en a qu’un par siècle celui du 21 éme n’est peut être pas encore né alors retroussons nos manche et bossons pour laisser à nos enfants et petits enfants une France dont-ils seront fiers.



26/08/2018
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