LA FRANCE DEVRAIT S’INSPIRER ET COPIER.
Florence CASSEZ libérée immédiatement par la Cour suprême du Mexique, un événement majeur
pour le respect de la justice. Je suis heureux pour cette jeune femme qui vient de passer presque huit longues années dans les prisons de
ce pays.
Les Magistrats de la plus haute instance de cet État ont jugé qu’elle avait été victime d’une mise en scène et ordonnés par 3 voies contre 2 sa remise immédiate en Liberté.
Une telle décision est quasiment impossible dans notre beau pays démocratique qui après avoir inventé les droits de l’homme a exporter le concept partout ou il le pouvait en oubliant de l’appliquer sur notre sol.
En effet, les juges Mexicains ont fait leur méa culpa et rendu justice, comme cela doit être le cas dans un pays civilisé.
En France 8 % de gens innocents sont enfermés dans des conditions inhumaines et en surpopulation. Le gouvernement cherche à réduire le nombre de détenus, une solution toute simple s’impose, libérons déjà les innocents.
J’ai pour ma part fait dix mois de prison pour des faits que je n’ai pas commis, suite à un procès tronqué et indigne, alimenté de fausses preuves qui du reste n’en étaient pas, grâce à une entente entre deux avocats félons et complices, une décision d’un procureur revanchard, des déclarations mensongères de « témoins » douteux et impliqués au delà du normal, l‘inertie de gendarmes débordés, affaire jonchée de menaces de mort, de pressions de toutes sortes, d’écoutes téléphoniques indiscrètes. Avec en prime l’impossibilité d’avoir accès au dossier fabriqué par le parquet et, hélas tant d’irrégularité que j’en ai fait un
livre entier.
Aujourd’hui en me réjouissant pour elle sa famille et ses amis je souhaite à Florence CASSEZ de se reconstruire, mais comme le disait si justement « CHECHE » avec qui j’ai partagé bien involontairement quelques mois d’incarcération : « On ne peut sortir indemne d’une telle épreuve ».
Je lui souhaite aussi d’être totalement lavée des accusations qui sont toujours planantes au dessus de sa tête afin de pouvoir aller tête haute, rien n’est plus pénible que de porter le poids d’une accusation
injuste.
Pour conclure ce proposje pose la question suivante au chef de l’État :
la France va t elle enfin donner l‘exemple au reste du monde en reconnaissant les erreurs de certains de ses magistrats et en révisant de façon plus rapide et plus simple les dossiers entachés d’irrégularités.
C’est une mesure qui honorerait son auteur et placerait dans la normalité le mandat d’un Président normal.
24 janvier 2013