AVOCAT ET POLITIQUE , LES MOYENS SANS LA VOLONTE.

La France souffre de sa justice, les justiciables ne savent plus à qui se fier. La crainte de ne pas être entendu, de régler des honoraires ( parfois exagérés), sans savoir à quoi ils peuvent prétendre, ajouter au fait que l’institution elle même a besoin d’un grand coup de balai pour l’adapter aux contraintes de la société actuelle, que la presse relate plus vite les dysfonctionnements relevés, que certains juges agissent en parfaite impunité (même si ont note depuis quelques années un léger mieux dans le nombre de magistrats traduits devant le C S M) ,  autant d’éléments qui font que les français n’ont plus confiance en leur justice.

C’est au plus haut niveau de l’Etat que la corruption s’est introduite, que se soit un gouvernement de droite ou de gauche, tous font l’objet de scandales qui défraies la chronique, l’ancien  chef de l’Etat lui même n’était protégé que par sa fonction, attendons aujourd’hui le décision du tribunal à son encontre ? Son ex garde des sceaux, attaqué dans la presse pour ses relations avec l’ancien Président des Mandataires liquidateurs, un temps son trésorier de campagne, et mis en examen depuis, ne répond pas clairement, ou ne répond pas du tout aux graves accusations formulées contre lui, aggravant le malaise des citoyens face à cette justice représentée bien souvent par d’ancien avocats.

Tous les gouvernements depuis François Mitterrand comptent plusieurs avocats dans leurs rangs, l’actuel chef de l’Etat n’est il pas issu de cette profession, le président du groupe UMP à l’Assemblée  aussi et bien d’autres. On pourrait penser que ceux ci fort de leur expérience professionnelle auraient à cœur de faire bouger les choses, ce  n’en est malheureusement pas le cas.

L’avocat s’il doit être le défenseur, (les textes obligeant dans la majeure partie des cas son recours), il doit être également un conseiller objectif et aller dans le sens de l’intérêt de son client, ce qui n’est pas toujours le cas.   

A l’inverse combien d’avocats faisant correctement leur travail se sont retrouvé mis en examen, ou poursuivi disciplinairement au seul motif que sa plaidoirie ou son action gênait tel personnalité en place, affaire de TOURS  entre autres.

 Nous entendons  apporter notre pierre de reconstruction à l’édifice de la maison du droit ?

La justice est rendue « au nom du peuple français » nos concitoyens n’ont pas le sentiment que se soit toujours le cas, faisons en sorte que nous lui retirions son bandeau et que la balance s’équilibre.

AVOCATS SUSPECTS

Je ne peux rester objectif sans citer les avocats qui font leur travail avec sérieux et qui par leur action de défenseur, se retrouvent parfois en bute aux velléités de quelques procureurs ou juges contre lesquels ils sont amenés à croiser le fer.

J’en veux pour exemple ce qui est arrivé à un avocat du barreau de Tours(37) personnalité

bien connue en Indre et Loire qui  vient d’obtenir réparation après la condamnation pour faute

lourde de l’Etat. Il avait été placé sur écoute téléphonique par un juge d’instruction qui

espérait avoir des révélations sur un des clients de l’avocat. Triste conception de l’instruction

judiciaire. Ce qui est plus grave c’est que dans la décision du juge Jean Claude Magendie,

juge au tribunal de Paris, il est écrit qu’au moment ou le juge d’instruction a ordonné les

écoutes il n’existait aucun indice permettant de penser que l’avocat ait pu se rendre coupable

d’une quelconque infraction.

Dans le cadre de l’affaire Falconne, Gilles Willliam Goldnadel saisi le bâtonnier de Paris,

après avoir découvert que la juge Isabelle Prevost-Desprez venant de mettre en examen le

juge Fenech , alors Président de l’Association Professionnelle des Magistrats. L’avocat qui

avait déjà fait annulé une grande partie de la procédure, la juge assortissait sa mise en examen

d’une interdiction pour Fenech de rencontrer l’avocat, une bonne façon d’écarter les avocat

« indésirables », plus efficace que les écoutes.